Michael Hage est devenu la semaine dernière le 21e choix au total de l’encan 2024, une sélection qui a fait l’unanimité en raison de ses aptitudes humaines et «hockey».
Cela dit, depuis l’entame du camp de développement, Hage est certes le nom qui résonne le plus chez le bleu-blanc-rouge et ce n’est pas une coïncidence.
Lors du face-à-face des Rouges contre les Blancs, Hage s’est démarqué outrageusement, un peu comme s’il était un adulte qui jouait parmi les enfants. Il s’est levé au-dessus de la mêlée grâce à son maniement de rondelle et son aisance sur patins, qui nous rappelle un certain Mike Matheson.
On doit également évoquer qu’il possède tout un laser, lui qui a fait scintiller la lumière rouge avec ce lancer digne des ligues majeures:
Tout ça est merveilleux, mais prenons la peine de spécifier que les camps de perfectionnement et ces joutes «simulées» n’ont rien à voir avec des duels contre des hommes de la Ligue nationale de hockey.
On évalue certes les aptitudes de ces jeunes, mais on observe davantage l’attitude, l’engagement et le niveau de caractère. Les organisations ne s’emballent pas outre mesure avec un joueur qui inscrit trois buts ou qui récolte quatre points au passage. On garde les pieds sur terre, évidemment.
Bref. Hage se démarque en raison de son attitude et de son caractère. Ces facettes sont omniprésentes chez le jeune homme et Francis Bouillon a été grandement impressionné par l’étoffe générale de Hage.
N’emballons-nous pas avec ses performances offensives magistrales, mais exaltons-nous de son rendement global pendant cette semaine octroyé aux jeunots. Il a été impérial, que ce soit lors des entraînements sur la patinoire ou hors glace. Point.
Peu importe la situation dans laquelle il se retrouve, il se comporte avec beaucoup de brio et beaucoup de panache, nous menant à assimiler in extenso cette sélection de la Sainte-Flanelle.