Alors qu’il se retrouvait à Bridgeport en 2020-21, A.J. Greer a vécu des moments très ardus et des pensées le hantaient à ce moment. L’attaquant abrasif des Panthers de la Floride pensait sincèrement devoir mettre fin à une carrière en montagnes russes. Mais il a persévéré, il est passé par le New Jersey, Boston, Calgary, pour débarquer dans un endroit conçu pour lui, soit l’organisation des Panthers de la Floride.
«Quand je pense que je vais en finale de la Coupe Stanley alors qu’il y a quelques années, je pensais peut-être lâcher le hockey quand j’étais à Bridgeport et que ça allait vraiment moins bien. Mais j’ai toujours eu le feeling que j’allais faire de grandes choses au hockey. C’est sûr que tu veux t’établir dans la Ligue nationale, mais j’avais joué 39 parties durant mes quatre premières années. Ça allait moins bien, je doutais de moi, mais je savais que j’allais pouvoir traverser ça et, pour le faire, il fallait que je continue à travailler fort et que je fonce. Quand j’ai eu l’opportunité avec les Bruins, c’est là que ç’a commencé à mieux aller, même si je n’ai pas pu jouer la première série. Je l’ai pris personnel. Tu te dis, j’ai joué toute l’année, et rendu en séries, je suis le gars qui est mis de côté. Tu te demandes si tu vas rejouer en séries, si tu vas pouvoir revivre ça.» – Greer
Aujourd’hui, comme membre par excellence de la quatrième unité des Cats, il se retrouve à l’aube de l’amorce de la valse finale. Il détient cette chance de rafler le précieux trophée pour la première fois de sa carrière. Son style de jeu physique et son intensité viennent se coller à merveille à la culture des Panthers.
Après une campagne de 17 points et 130 minutes au cachot en 81 rencontres, Greer a continué de s’imposer dès l’entame des séries éliminatoires avec des mises en échec percutantes. Greer forme une combinaison avec Tomas Nosek et Jesper Boqvist et celle-ci donne beaucoup de momentum aux Panthers.
Disons-le: félicitations à Greer pour sa persévérance et sa résilience, qui font de lui le joueur qu’il est aujourd’hui.
