Si Sam Bennett ne prolonge pas son entente avec les Panthers de la Floride, les équipes intéressées par ses services seront nombreuses. Bien que sa meilleure saison en carrière se limite à une récolte de 51 points – un sommet atteint cette année en 76 matchs -, son impact dépasse largement la feuille de pointage. Véritable pilier de l’identité des Panthers, il élève son jeu d’un cran lorsque les éliminatoires débutent.
En 2023-2024, l’attaquant de puissance avait amassé 14 points en 19 duels en séries, incarnant un rôle clé dans la conquête de la Coupe Stanley. Cette année, il fait encore mieux : 13 points en 14 rencontres éliminatoires jusqu’à maintenant. Un rendement qui ne passe pas inaperçu.
Son avenir contractuel alimentait déjà les discussions, mais ses récentes performances n’ont fait qu’accentuer les spéculations. Que ce soit pour rester en Floride ou tester le marché des joueurs autonomes, les projections tournent autour d’une entente de sept ans, avec un salaire annuel entre 7 et 8 millions de dollars.
Cela dit, après sa prestation dominante de jeudi – deux buts, une passe – Jay Onrait de TSN a lancé une hypothèse audacieuse : Bennett pourrait-il toucher jusqu’à 10 millions de dollars par saison?
« Crois-tu qu’il soit possible qu’assez d’équipes le voient comme la pièce manquante à leur casse-tête en séries au point où il pourrait obtenir jusqu’à 10 millions de dollars par année cet été? » – Jay Onrait
Martin Biron, qui était son invité, a pleinement appuyé cette projection. Selon lui, si un tel montant est sur la table, ce ne sera pas en raison de sa production offensive, mais plutôt de la rareté de son profil et de la forte demande.
« C’est comme dans l’immobilier : plus il y a d’acheteurs intéressés, plus les offres se multiplient, et les enchères font grimper les prix. […] Je doute que ça dépasse les 10 millions, mais je ne serais pas étonné que ça tourne autour de 9,5. » – Martin Biron
Un joueur du style de Bennett, intense, robuste et redoutable en séries constitue un atout précieux pour toute formation aspirant aux grands honneurs. Mais à 10 millions par saison, certaines équipes pourraient hésiter. Car s’il peut contribuer au succès collectif, un tel contrat pourrait aussi peser lourd sur la masse salariale après quelques années. Il est important de rappeler que l’ancien quatrième choix au total de 2014 n’a jamais inscrit plus de 28 buts en une campagne.
