Pas mal tout le monde s’attendait ce que Bo Horvat soit échangé. Ça oui. Mais à un club aspirant à la coupe Stanley et non à un club qui se bat pour une place en séries.

Le directeur général des Islanders de New York, Lou Lamoriello, prend donc un énorme risque en sacrifiant Aatu Raty, Anthony Beauvillier et un choix de premier tour en 2023 (protégé Top 12) pour mettre la main sur le joueur le plus convoité du marché.

Lamoriello espère, de un, que Horvat va aider les Islanders à se qualifier. Et, de deux, qu’il va les aider à faire un bout de chemin en séries.

Dans les deux cas, rien n’est sûr. Les Islanders sont présentement à deux points des Penguins et de la dernière place de « quatrième as » dans l’Est. En plus, ils ont joué trois matchs de plus qu’eux!

Imaginez la catastrophe: les Islanders ne font même pas les séries et Horvat quitte Long Island comme joueur autonome cet été!

Contrat à long terme en vue?

Ça, c’est le cauchemar. Le rêve serait que les Islanders se qualifient et gagnent 4, 8, 12 ou, mieux encore, 16 matchs en séries et que Horvat décide se signer un contrat à long terme avec eux.

(Ça va prendre un miracle, considérant que les Islanders joueront probablement les deux premiers tours éliminatoires dans leur division, contre les Hurricanes, les Devils, les Rangers, les Capitals ou les Penguins. Bonne chance!)

Un autre échange?

Autre option, moins plausible: rendu au 3 mars, Lou Lamoriello voit que les Islanders ne feront probablement pas les séries et décident de flipper Horvat à un club aspirant.

Moins plausible, mais possible.

Chose certaine, Lamoriello a pris un énorme pari en complétant cette transaction. On s’en reparle dans cinq semaines.