Le Québécois Bokondji Imama n’est pas le joueur le plus connu de la Ligue nationale de hockey (LNH), et avec raison. Sélectionné en sixième ronde (180e) en 2015 par le Lightning de Tampa Bay, l’ailier gauche de 28 ans n’a été appelé en renfort dans le circuit Bettman qu’à 29 reprises.
Lorsqu’il est rappelé, il sait exactement ce qu’on attend de lui : du jeu physique. Et il excelle dans ce rôle, cumulant 37 mises en échec en 14 matchs cette saison avec les Penguins de Pittsburgh, tout en affichant une impressionnante moyenne de 28,49 plaquages par 60 minutes – la plus élevée chez les Penguins et l’une des plus hautes de la ligue.
Vendredi, lors de l’unique affrontement au calendrier de la LNH, un face-à-face opposant les Blue Jackets de Columbus aux Penguins, le natif de Montréal a encore fait parler sa robustesse. En plus de ses trois mises en échec, Imama a décidé d’en découdre avec un autre dur à cuire québécois : Mathieu Olivier.
Le combat fut relativement équilibré, peu de coups se sont rendus à destination, mais c’est Olivier qui a donné les meilleurs. Cela dit, Imama a tenu tête au colosse. Il s’agissait de la septième bagarre du numéro 14 des Penguins cette saison, et de sa deuxième dans la LNH. Pour Olivier, c’était sa 13e.
Si le duel n’a pas été des plus spectaculaires, il a eu le mérite de dynamiser le jeu. Dans les instants qui ont suivi, trois buts ont été inscrits en seulement 62 secondes.
Plus tard, les deux pugilistes ont également contribué à l’offensive. Olivier a récolté une mention d’aide sur le but de Justin Danforth, tandis qu’Imama a marqué son premier filet de la saison.
Les Penguins l’ont finalement emporté 6-3, jetant un voile d’incertitude sur la participation aux séries des Blue Jackets. À l’heure d’écrire ces lignes, Columbus ne possède que 5,8 % de chances de prendre part à la valse printanière, selon Moneypuck.com.
