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Brind’Amour n’a pas mâché ses mots en point de presse

Saviez-vous que les Hurricanes de la Caroline n’ont remporté aucun match de la finale de l’Est depuis 2006? L’équipe guidée par l’excellent Rod Brind’Amour affiche désormais 14 revers successifs lors de la valse finale de la Conférence de l’Est. C’est atroce. Par contre, on constate que les Canes n’ont pas ce soupçon spécial que possèdent les Panthers de la Floride.

Comme je le stipulais au préalable: je ne vois pas les Panthers perdre un match contre les Hurricanes de la Caroline. C’est triste, mais ça demeure mon constat. La culture, l’identité et le système des Cats résonnent plus forts que jamais pendant cette danse à sens unique… Pour renverser la vapeur, le pilote en chef des Canes devra assurément «comprendre» son équipe.

Lors de sa conférence de presse après la rencontre, Brind’Amour avait du mal à expliquer ce qu’il avait vu au cours du premier tiers.

«Je ne savais pas ce que je regardais pendant la première période.»

Le mental de ses poulains n’était pas à point et semblait affecté par l’échec-avant soutenu des Panthers, soit la marque de commerce de ce groupe. Les Cats demeurent une formation intimidante, très difficile à affronter, ce qui devient frustrant pour les adversaires. Ce n’est pas une situation facile de s’ajuster convenablement afin de contrer le jeu très efficace, aiguisé et à point des Cats.

Le bon vieux Rod devra trouver une façon de stopper cette séquence hallucinante des Panthers, qui ont gagné leurs quatre derniers duels 6-1, 6-1, 5-2 et 5-0. On parle de 22 buts en quatre matchs lors desquels Sergei Bobrovsky n’a accordé que quatre filets. L’homme à 10 millions de dollars vaut son pesant d’or lorsque les matchs sont relevés et importants pour son équipe.

Les Panthers sont en mission. Cette équipe souhaite remporter les grands honneurs pour un deuxième printemps consécutif.

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