Si la saison 2023-2024 commençait aujourd’hui, les Blackhawks de Chicago auraient seulement huit attaquants de la LNH sous contrat.
Il s’agit de Taylor Raddysh, Tyler Johnson, Boris Katchouk, Jason Dickinson, Colin Blackwell, Reese Johnson, Mackenzie Entwistle et Cole Guttman. Lukas Reichel, qui a partagé la dernière saison entre la Ligue américaine et Chicago, a également une entente valide.
Philipp Kurashev, Anders Bjork et Austin Wagner sont, quant à eux, joueurs autonomes avec compensation cet été. Du lot, seul Kurashev est un élément important des Hawks.
Le directeur général Kyle Davidson a donc un gros été devant lui pour essayer d’entourer Connor Bedard de façon potable. Les Blackhawks ne viseront pas les séries en 2023-2024, mais comme avec un enfant, il faut partir Bedard du bon pied.
L’attrait de Chicago
Davidson ne devrait toutefois pas avoir trop de difficultés à convaincre quelques attaquants joueurs autonomes d’opter pour Chicago. De un, c’est l’une des plus belles villes des États-Unis. De deux, le United Center est l’un des amphithéâtres préférés des joueurs. De trois, le facteur Connor Bedard.
On assistera donc réellement à un changement d’époque cet été à Chicago, avec l’arrivée de Bedard et le départ de Jonathan Toews (Patrick Kane, lui, a été échangé à New York à la date limite des transactions).
Si le futur promet dans la Ville des vents, le présent inquiète et est parsemé de trous, surtout en attaque.
Ça prend de bons vétérans autour de Bedard. On a vu il y a quelques années à Edmonton, avec les Hall, Nugent-Hopkins et Yakupov, ce que ça fait quand on donne l’équipe à des jeunes et qu’on ne les encadre pas…
