Le camp d’entraînement 2023 du Canadien s’amorce aujourd’hui avec les tests médicaux et physiques, à Brossard. Martin St-Louis s’adressera aux médias à 11h.
À l’amorce de son camp, le Canadien se retrouve (déjà) avec un surplus d’attaquants. C’était le cas avant même l’acquisition du vétéran Tanner Pearson, hier.
S’il reste en santé, Pearson est capable de récolter une trentaine de points, ce qui devrait lui être suffisant pour demeurer sur les trois premiers trios.
Selon moi, Pearson est l’un des neuf attaquants à avoir un poste « garanti » à Montréal, en début de saison. Les autres sont Nick Suzuki, Cole Caufield, Kirby Dach, Alex Newhook, Sean Monahan, Josh Anderson, Brendan Gallagher (et son contrat!) et Rafaël Harvey-Pinard.
Considérant que le Canadien entamera sans doute la saison avec 13 attaquants, pour garder au moins 8 défenseurs à Montréal (parmi Matheson, Savard, Guhle, Harris, Xhekaj, Barron, Lindstrom, Kovacevic et Wideman), ça laisse donc quatre postes disponibles pour six attaquants.
Slafkovsky à Laval? Non…
Je parle ici de Christian Dvorak, Joel Armia, Jake Evans, Michael Pezzetta, Jesse Ylonen et Juraj Slafkovsky.
KENT HUGHES A MENTIONNÉ CE MATIN QUE DVORAK SERAIT ABSENT JUSQU’EN NOVEMBRE.
Du lot, seul Slafkovsky n’a pas à passer au ballotage pour aller à Laval. Ça pourrait jouer contre lui, quoique Martin St-Louis a dit lundi dernier qu’il serait « très surpris qu’il ne commence pas la saison à Montréal ».
Slaf a donc un poste « garanti », à moins qu’il connaisse un très mauvais camp. Ça laisse trois places pour les cinq autres. Vu son style intense et robuste, et le fait qu’il « accepte son sort », probablement que le rôle de 13e attaquant attend Pezzetta, comme l’an dernier.
Jake Evans est efficace au cercle de mises au jeu et en désavantage numérique. Et il ne coûte pas cher (1,7 M$). Il devrait être là lui aussi.
Un poste pour trois candidats
Ça nous laisse donc avec une seule place disponible pour Armia, Dvorak et Ylonen. Ce dernier, à 24 ans et avec une seule année de contrat à 775 000$, pourrait être réclamé au ballotage si on l’y place.
Armia et Dvorak sont difficilement échangeables, vu leur faible production offensive et leur entente encore valide pour deux ans chacun (4,45 M$ pour Dvorak et 3,4 M$ pour Armia). Et ils seraient assurément ignorés au ballotage.
J’ai comme l’impression qu’un des deux va commencer la saison à Laval (si l’« heureux élu » veut s’y rapporter, bien entendu). À moins que Kent Hughes nous sorte un autre lapin de son chapeau?