Le 19 août 2024, le Canadien de Montréal réalisait un coup d’éclat en mettant la main sur Patrik Laine, talentueux mais imprévisible attaquant finlandais, en retour du défenseur Jordan Harris. Surprise supplémentaire : Columbus ajoutait même un choix de 2e ronde en 2026, soucieux de tourner la page sur un joueur jugé trop coûteux et inconstant.
À l’époque, Laine, 26 ans, cumulait seulement 9 points (6 buts, 3 passes) en 18 matchs avec Columbus avant d’être mis de côté en raison d’une fracture à la clavicule et d’un passage au programme d’aide aux joueurs de la LNH. Il restait deux saisons sur son contrat de quatre ans, évalué à 34,8 millions USD (8,7 M$ AAV).
Cette transaction a été immédiatement saluée comme un pari audacieux et à fort potentiel de la part des Canadiens. Le site Daily Faceoff l’a même qualifiée d’« incroyable mise sur le talent pur », soulignant la possibilité de voir Laine former un duo explosif avec des jeunes talents comme Juraj Slafkovsky ou Nick Suzuki.
À son arrivée, l’enthousiasme était palpable. Laine représentait le « punch » offensif que la jeune formation de Kent Hughes cherchait. Mais rapidement, le sort s’acharna : blessure sérieuse au genou dès le camp d’entraînement, béquilles au match d’ouverture, et un long arrêt forcé. Pourtant, son retour en décembre fut explosif : huit buts en neuf matchs, dont un tour du chapeau, redonnant espoir aux partisans.
La suite de la saison illustra parfaitement le paradoxe Laine : séquences étincelantes, suivies de périodes d’errance. Il termina néanmoins avec 20 buts en 52 matchs, dont 15 en avantage numérique, un rendement précieux pour le Tricolore. En séries, toutefois, son manque d’intensité lui coûta sa place après seulement deux rencontres.
Un an plus tard, le bilan est très favorable à Montréal : Laine est toujours dans l’effectif et malgré une saison en montagnes russes, Laine affirma avoir retrouvé le plaisir de jouer à Montréal.
