Alex Ovechkin a amorcé son parcours avec les Capitals de Washington lors du calendrier 2005-06, l’année après le lock-out. Son parcours demeure colossal, lui qui est parvenu à dépasser Wayne Gretzky au chapitre des buts dans l’histoire de la LNH. Ses 897 buts lui permettent de siéger au premier rang à ce chapitre, ce qui demeure un chef-d’œuvre improbable.
Par contre, en séries, si l’on demeure objectif, c’est un brin plus ardu pour les Capitals de Washington, qui peine à traverser la deuxième ronde. Au fait, depuis que le Tsar enfile un maillot des Caps, ceux-ci sont parvenus à dépasser la deuxième qu’à une seule reprise et c’est en 2018, l’année où ils ont soulevé la Coupe Stanley. Donc, une seule fois en 20 ans, cette équipe est parvenue à jouer en finale de conférence… C’est certes une statistique qui fait mal aux yeux pour un partisan des Capitals.
C’est assurément un triste constat, surtout que les Caps ont offert régulièrement des équipes étoffées lorsque Ovechkin et Nicklas Backstrom ont été réunis en 2007-08. Cette formation a toutefois manqué un brin de constance derrière le banc, où plusieurs entraîneurs sont passés avec des schémas différents, mais tout en conservant l’identité de cette franchise, la robustesse.
Jeudi soir, la mouture de cette année, guidée par un jeune pilote talentueux, soit Spencer Carbery, s’est fait sortir en seulement cinq rencontres par les Hurricanes de la Caroline. La vitesse des Canes a fait mal paraître les Caps, qui semblaient se pavaner avec des jambes très lourdes.
Lors de cette série face aux Canes, les ténors des Capitals ont été tenus au silence. Dylan Strome n’a obtenu que deux mentions d’aide, Ovechkin a fait scintiller la lumière rouge à une seule reprise et Pierre-Luc Dubois a cueilli une seule petite passe. C’est simple, aucun joueur de cette équipe n’est parvenu à récolter plus de deux points, étant complètement paralysé offensivement.
Certes, pour ma part, comme partisan des Caps, c’est une énorme déception de voir un parcours s’achever aussi sèchement…
