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Cayden Primeau brise le silence sur sa relégation à Laval

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Tout juste après Noël, le Canadien de Montréal a pris la décision d’envoyer le gardien Cayden Primeau au ballottage, à la suite d’un premier tiers de saison difficile avec l’équipe.

N’ayant pas trouvé preneur dans la LNH, l’Américain a finalement été cédé au Rocket de Laval, soit un environnement qu’il connaît bien afin de retrouver un niveau de jeu acceptable.

Dans les faits, Primeau a maintenu une fiche de 2-3-1 en 11 parties cette année, avec un pourcentage d’efficacité de .836 et une moyenne de buts alloués de 4,70. La LNH est une ligue de résultats, et, visiblement, il n’était pas à la hauteur en 2024-2025.

Disons qu’il n’a pas vu beaucoup d’action dernièrement, laissant tout l’espace à Samuel Montembeault, donc ce dénouement semblait inévitable.

On aurait pu penser que Primeau allait arriver à Laval en faisant la «baboune», certes, mais c’est plutôt l’inverse. Même s’il aurait préféré rester en haut, il embrasse l’opportunité de jouer des matchs, lui qui n’a pas joué beaucoup depuis deux ans, notamment avec le fameux ménage à trois gardiens l’an dernier. L’appel de Kent Hughes a toutefois fait mal, cela dit.

«J’ai eu une longue pause, alors le retour sur la glace a été un peu difficile, mais ça fait du bien d’être de retour et de revoir les gars. Les choses se sont bien passées ici en première de saison, alors je vais tenter de contribuer pour la seconde moitié.

C’est dur à entendre, mais ce n’est pas la fin du monde. Ici, on ne me donnera pas de matchs, je vais devoir les mériter. Je n’ai pas beaucoup joué depuis deux ans, alors le fait de pouvoir être de retour ici et d’avoir du plaisir à jouer, c’est le plus important.» – Cayden Primeau

Et, contrairement à la croyance populaire, le portier de 25 ans n’avait pas perdu sa confiance, mais il a admis qu’il avait joué dans l’optique de ne pas faire d’erreur, soit une nuance avec une ligne mince.

«J’avais peut-être peur de faire des erreurs. En fait, «peur» n’est peut-être pas le bon mot. C’est plutôt que je ne voulais pas faire d’erreurs. La ligne est mince entre la perte de confiance et le désir de ne pas faire d’erreurs.» – Cayden Primeau

Pascal Vincent, le pilote lavallois, sans toutefois l’avoir confirmé, compte probablement utiliser Primeau contre les Canucks d’Abbotsford, vendredi, donc il aura l’occasion de rebondir rapidement.

Qui sait? Peut-être qu’une équipe pourrait s’intéresser à ses services s’il parvient à redresser la barque? Il est encore jeune, après tout.

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