À l’été 2023, le nom de Pierre-Luc Dubois circulait dans toutes les tribunes téléphoniques. Les pages frontispices des sites web de sport tapissait leur une avec la photo du Québécois.
Les Jets de Winnipeg étaient sur le point de tirer la gâchette sur une transaction et les partisans salivaient à Montréal. À la fin, l’Agathois a abouti non pas à Montréal, mais sur la côte Ouest.
Après tant d’espoir alimenté par les rumeurs (ou spéculations), le rêve de le voir en bleu-blanc-rouge était mort, une fois de plus. Il est revenu sur cet épisode de sa carrière, lundi.
«Ç’aurait pu être eux (les Canadiens), comme ç’aurait pu être une autre équipe. À la fin c’était Los Angeles, que je croyais être la meilleure destination (pour moi). Maintenant, c’est D.C., a-t-il affirmé sur les ondes de TSN 690
«Cet été-là était fou avec toutes ces rumeurs! Tout le monde en parlait.»
Par contre, le réveil de ce qui s’annonçait comme un California Dreaming semble avoir été brutal pour Dubois. Il a beau avoir disputé la totalité des 82 matchs, il a connu l’une de ses pires productions offensives avec 16 buts et 40 points.
Le contraste est fort avec Washington et il associe sa résurgence chez les Capitals aux responsabilités qui lui sont confiées.
«J’ai fait de mon mieux avec les occasions qu’on me donnait (avec les Kings). Tout le monde s’attendait à ce que je connaisse le même succès qu’à Winnipeg. C’est difficile d’avoir les mêmes résultats quand tu n’as du tout les mêmes opportunités pour répéter ces résultats. À D.C, j’ai les mêmes occasions et, donc, j’ai les mêmes résultats.
«Des fois, c’est compliqué et c’est hors de ton contrôle. C’est frustrant, mais c’est un sport d’équipe. Tu dois faire de ton mieux pour l’équipe. Ça passe par un inconfort lorsque tu es dans une chaise dans laquelle tu n’es pas confortable ou dans laquelle tu ne t’es jamais trouvé.»
Pour revenir aux Canadiens, Dubois fait savoir que tout Québécois contemple la possibilité d’endosser la Sainte-Flanelle lorsqu’une occasion se présente.
«Quand j’étais jeune, je n’étais pas nécessairement un partisan (des Canadiens). Pas que je ne les aimais pas. Mes grands-parents les aimaient, toute ma famille les aimait et les élèves à l’école les aimaient.
Je voulais être différent un peu. Je prenais pour les Flyers et pour Detroit. Mais, chaque joueur du Québec y pense un moment ou l’autre. Que ce soit en grandissant, au repêchage ou pendant sa carrière s’il devient joueur autonome. Moi, je crois que tout arrive pour une raison.»
Dubois vient de marquer 20 buts avec 60 points en 82 matchs à sa première saison avec les Caps. Il lui reste six années à son contrat de huit ans, qui lui rapporte annuellement 8,5 millions$ en moyenne.