La dernière saison n’a pas été de tout repos pour les partisans émotifs du Canadien. Après avoir vu leur équipe végéter au dernier rang du classement général, ils ont ensuite assisté à une poussée inespérée qui a propulsé le Tricolore dans le portrait des séries éliminatoires.
Si cette présence en séries représentait un boni pour une équipe en reconstruction, la barre a désormais été placée plus haut. Tout recul sera perçu comme un échec. « L’an dernier, nos attentes étaient déjà plus élevées que celles des partisans et des médias. Ça ne sera pas différent cette année », a lancé Nick Suzuki lors du tournoi de golf de la Fondation Asista, dont il est l’ambassadeur.
Un DG actif et ambitieux
L’été 2024 avait marqué un tournant avec l’arrivée de Patrik Laine. Cette fois, Kent Hughes a encore bougé en ajoutant Noah Dobson, défenseur droitier de haut niveau, et Zachary Bolduc, jeune attaquant prometteur. Deux ajouts qui, selon Suzuki, envoient un message clair : « Pendant plusieurs saisons, on envoyait des joueurs ailleurs. Maintenant, on en ajoute de très bons. C’est une époque excitante pour le Canadien. »
L’acquisition de Dobson est d’autant plus cruciale que la retraite de David Savard laissait un vide à droite. Suzuki a d’ailleurs appris la nouvelle en revenant d’Écosse avec Cole Caufield. « On capotait. J’ai texté Dober pour confirmer, et il semblait vraiment vouloir que ça se règle », a raconté le capitaine.
Une jeunesse qui s’impose
Suzuki a aussi eu l’occasion de mieux découvrir Ivan Demidov, débarqué à Montréal à la fin de la saison. « Il est impressionnant à voir travailler. Quand il veut améliorer quelque chose, il s’y met à fond. Il a l’air déjà prêt pour le début de saison », a-t-il confié.
Avec un noyau excitant formé de Suzuki, Caufield, Laine, Lane Hutson et Demidov, le Canadien pourrait bien offrir des étincelles au Centre Bell. Et cette fois, il ne s’agit plus de se faufiler par surprise : il s’agit de s’installer pour de bon dans le portrait des séries.
