Tant que Lane Hutson n’aura pas paraphé de prolongation, son avenir restera l’un des sujets les plus débattus entourant les Canadiens de Montréal. Considéré comme la pierre angulaire de la ligne bleue montréalaise pour les prochaines années, le conserver dans la métropole demeure une priorité absolue pour la direction. Or, bien qu’il soit éligible à une nouvelle entente depuis le 1er juillet, rien n’a encore été conclu et les observateurs cherchent à comprendre les raisons de ce blocage.
Marco D’Amico, du site RG.org, a sondé plusieurs sources pour éclairer le dossier. Certains pointent du doigt la récente signature de Noah Dobson, mais la comparaison s’arrête vite : les deux défenseurs évoluent dans des contextes bien différents.
« Dobson est à un autre stade de sa carrière que Hutson, sans dire que l’un est meilleur que l’autre. […] Il était à un an de l’autonomie, joue sur la première paire et est droitier – une énorme valeur dans la LNH. On comprend donc son contrat : il avait tout le levier nécessaire, car seuls 7 ou 8 joueurs présentent un profil semblable sous les 30 ans. » – Source anonyme à RG.org
Canadiens & Lane Hutson pushing for a deal despite hurdles from RFA market reset, 10.2(c) status & other factors. Both camps are focused on an agreement.
Plutôt que de se baser sur Dobson, il faut comparer le numéro 48 à d’autres arrières évoluant sous le statut particulier d’agent libre avec restriction 10.2(c) – des patineurs qui n’ont pas encore accumulé assez de saisons pour être admissibles à l’arbitrage ou aux offres hostiles. Ce facteur pourrait peser dans les négociations.
« Ses vrais comparables sont Jake Sanderson, Brock Faber ou Quinn Hughes, tous signés à long terme sous ce même statut. C’est une question de comparer des pommes avec des pommes, même si je crois que Hutson peut devenir élite. » – Source anonyme à RG.org
Comme le rappelle D’Amico, Quinn Hughes avait obtenu six ans pour 47,1 M$ (7,85 M$ par année), soit 9,63 % de la masse salariale des Canucks de Vancouver en 2021. En 2023, Jake Sanderson a signé pour huit ans et 64,4 M$ (8,05 M$ par année), représentant 9,2 % du plafond des Sénateurs d’Ottawa. Plus récemment, en 2024, Brock Faber a paraphé une entente de huit ans et 68 M$ (8,5 M$ par année), équivalant à 8,9 % de la masse du Wild du Minnesota.
Avec un plafond salarial estimé à environ 104 M$, allouer 9 % à 9,5 % de cette somme placerait la valeur annuelle de Hutson entre 8,8 M$ et 9,5 M$ pour un contrat s’échelonnant sur six à huit ans. Cette fourchette pourrait constituer la base des négociations si les deux parties privilégient un engagement à long terme — un accord pouvant être conclu jusqu’au 16 septembre 2026.
Il convient de rappeler qu’il ne s’agit que de comparatifs, et que de nombreux autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte et changer la donne.