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CH : Deux espoirs veulent forger leur style à l’image de joueurs des Panthers

Le camp des recrues des Canadiens de Montréal a officiellement pris son envol mercredi, et déjà, certains joueurs se sont distingués dès la première séance sur glace. Sans surprise, Ivan Demidov a démontré l’étendue de son talent en déjouant plusieurs adversaires grâce à ses feintes et à ses mouvements de corps remarquables. De bon augure pour l’édition 2025 du Face-à-face des espoirs.

Au-delà de la glace, les jeunes pousses se sont aussi prêtées au jeu des entrevues médiatiques, permettant d’en apprendre un peu plus sur leur état d’esprit et leurs aspirations. Deux espoirs du Tricolore ont d’ailleurs confié à Anthony Martineau qu’ils s’inspiraient de certains patineurs des Panthers de la Floride pour perfectionner leur propre style.

Adam Engstrom, que plusieurs voient comme un candidat intéressant pour percer l’alignement du grand club au camp d’entraînement, fait partie de ceux qui se tournent vers Sunrise pour progresser. Le brigadier suédois admire particulièrement son compatriote Gustav Forsling.

Engstrom, reconnu pour son coup de patin fluide et puissant, sa maîtrise des transitions, son contrôle de la rondelle et son sens défensif, aimerait s’inspirer de Forsling. Au fil des années, ce dernier s’est imposé comme l’un des arrières les plus fiables de la Ligue nationale de hockey (LNH). Grâce à son excellente lecture du jeu et à son positionnement intelligent, il est devenu une valeur sûre dans sa zone. Mobile, calme sous pression et efficace avec le disque, il prend des décisions judicieuses et limite les erreurs, ce qui lui permet de rivaliser avec les meilleurs attaquants du circuit.

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De son côté, Filip Mesar a choisi un modèle bien différent : Brad Marchand, « nouvellement » coéquipier de Forsling en Floride. Le Slovaque, dont l’adaptation au hockey professionnel nord-américain s’avère jusqu’ici plutôt laborieuse, a révélé à Martineau qu’il étudiait attentivement le numéro 63 afin de développer une qualité précise : la hargne.

Talentueux avec la rondelle, mais limité par son gabarit (5 pieds 10 pouces, 184 livres), Mesar croit qu’ajouter une dose d’agressivité et de mordant à son jeu lui permettrait d’avoir un impact beaucoup plus marqué sur la glace. Alors que plusieurs observateurs doutent déjà de son avenir chez les Canadiens, ce nouvel état d’esprit pourrait bien lui donner l’occasion de faire mentir ses détracteurs.

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