La saison 2025-2026 s’annonce comme la plus déterminante de la jeune carrière de Joshua Roy. Son contrat venant à terme à la fin de l’exercice, l’attaquant québécois devra convaincre qu’il peut s’imposer durablement dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Lors de son arrivée au camp l’an dernier, après avoir laissé entrevoir de belles choses en 23 matchs avec les Canadiens de Montréal en 2023-2024, plusieurs observateurs estimaient qu’il avait un poste presque assuré. Pourtant, la réalité fut tout autre : il n’a pas amorcé la saison avec le grand club et n’y a disputé qu’une douzaine de rencontres.
Visiblement déçu par le déroulement de sa campagne 2024-2025, Roy n’a toutefois pas gaspillé son été à s’abattre sur son sort. Même s’il n’a pas été aperçu sur la glace du Complexe sportif CN de Brossard, contrairement à plusieurs coéquipiers, le Beauceron a consacré beaucoup de ses efforts dans sa préparation physique. Nicolas Cloutier, qui s’est entretenu avec lui, a rapporté que ces efforts soutenus ont porté leurs fruits : l’ancien du Phœnix de Sherbrooke a perdu près de 15 livres et arbore désormais une silhouette métamorphosée, au point d’en devenir méconnaissable.
« C’est le plus en forme que j’ai été de toute ma vie. » – Joshua Roy
Pour optimiser son développement et en arriver à une telle métamorphose, il a fait appel à John Chaimberg, entraîneur réputé ayant déjà collaboré avec Georges St-Pierre et Kristopher Letang. Grâce à ce nouvel encadrement, Roy affirme être devenu un joueur différent, beaucoup plus explosif qu’auparavant. Si cette progression peut améliorer son coup de patin, souvent critiqué depuis ses années juniors, elle pourrait changer la trajectoire de sa carrière.
« Je vais être beaucoup plus rapide. Je le sens chaque fois que je monte sur la glace. Je suis plus lean, plus vite. Ça va changer ma game. » – Joshua Roy
Bien que Chaimberg ait reconnu que Roy n’était pas encore au même niveau de puissance que certains joueurs établis de la LNH qu’il a déjà entraînés, il n’a pas tari d’éloges sur l’éthique de travail du jeune homme.
« Franchement, je n’ai jamais vu une telle amélioration en un seul été. » – John Chaimberg
Malgré cette préparation physique exemplaire, la bataille pour un poste au sein de l’alignement montréalais s’annonce féroce. Plusieurs ailiers tenteront de convaincre le personnel d’entraîneurs, et les formations projetées ne placent pas Roy parmi les favoris pour commencer la campagne avec le Tricolore. Toutefois, rien n’est joué : il lui suffit de démontrer qu’il mérite un siège dans la métropole.
En 2024-2025, l’attaquant de 22 ans a récolté deux points en 12 rencontres avec le CH et ajouté 45 points en 60 matchs – saison régulière et séries comprises – avec le Rocket de Laval.
