Les arrivées de Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis à la barre du Canadien pendant la saison 2021-2022 signifiait un nouveau virage pour la franchise. Une fameuse reconstruction débutait alors. Les dirigeants du Canadien avaient averti les partisans que le processus allait être long et pénible. Comme dit, dans les dernières années, le CH s’est retrouvé dans les bas-fonds de la LNH. Les saisons pitoyables ont permis de repêcher Juraj Slafkovsky, David Reinbacher et Ivan Demidov. Cette année, avec la progression du jeune noyau de l’équipe, le Tricolore a réussi à se qualifier par surprise en séries éliminatoires.
Il sera intéressant de voir comment la troupe de Martin St-Louis réagira l’an prochain alors que les attentes seront beaucoup plus hautes. Depuis son arrivée avec le CH, Kent Hughes semble être calme et en parfait contrôle de l’organisation. Le journaliste de The Athletic, Arpon Basu, a commenté les différentes signatures négociées par Hughes dans les dernières années. Basu a affirmé que le directeur général a souvent ce qu’il veut:
« Hughes a souvent ce qu’il veut. Il voulait un contrat à court-terme pour Samuel Montembeault, et c’est ce qu’il a eu. Il voulait un certain montant d’argent pour Jake Evans, il l’a eu. Mais surtout, il voulait que les deuxièmes contrats de Caufield et Slafkovsky restent en base du salaire annuel de Suzuki, c’est-à-dire 7,875 millions et il a réussi dans les deux cas.», a affirmé Basu.
The Athletic’s Arpon Basu on Habs GM Kent Hughes:
— /r/Habs (@HabsOnReddit) June 1, 2025
“If we look at the contracts signed by Hughes since he arrived, one theme has emerged: He often gets what he wants.”
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Pour l’instant, Hughes semble faire des miracles avec la masse salariale et les signatures de contrat. Le contrat de Kaiden Guhle en est aussi un très avantageux pour le CH. On verra si le directeur général conservera ce pouvoir lorsque les Lane Hutson et Ivan Demidov de ce monde en seront aussi à leur deuxième contrat.