© David Kirouac-Imagn Images

Depuis son arrivée chez les Canadiens de Montréal il y a environ un an, Patrik Laine ne cesse de faire jaser. Qu’il soit question de ses blessures, de ses retours au jeu ou de ses performances sur la glace, l’ailier finlandais occupe régulièrement l’actualité du CH.

Alors que la saison 2025-2026 approche, son nom refait surface, cette fois en raison de sa situation contractuelle. Il reste une seule année au pacte de quatre campagnes du numéro 92, assorti d’un salaire annuel de 8,7 millions de dollars. Une rumeur, lancée il y a plusieurs semaines, évoquait l’intention de Kent Hughes d’entamer des discussions avec le franc-tireur après le repêchage, tenu les 27 et 28 juin.

Dans ce contexte, j’ai consulté mes collègues de La Poche Bleue-Blanc-Rouge pour évaluer si l’expérience Laine devrait se poursuivre à Montréal, et si oui, à quelles conditions un nouveau contrat pourrait être envisageable.

Pour Éric Bélanger, la réponse est claire : il est temps de tourner la page.

« Moi, je ne le résignerais pas. » – Éric Bélanger

Même son de cloche du côté de Steve Bégin, qui croit que le passage de Laine à Montréal touche à sa fin. À ses yeux, seule une forte réduction salariale pourrait justifier un retour.

« Demain matin, il ne va pas dire “je vais prendre deux ans à deux millions”. Moi, est-ce que je lui donne 4-5 millions? Non. C’est beau marquer des buts, mais tu as des joueurs qui vont se greffer à cette équipe-là. Les deux premiers trios sont pas mal décidés, et lui ne devrait pas en faire partie. S’il ne joue pas dans le top-6, je pense qu’il risque d’être inefficace, voire nuisible. » – Steve Bégin

Certains vétérans réussissent à prolonger leur séjour grâce à leur leadership, même lorsque leur production chute. Mais ce n’est pas le cas de Laine, selon Bégin, qui estime que l’attaquant de 27 ans n’insuffle pas l’énergie recherchée dans un vestiaire jeune.

« Il boudait lorsqu’il jouait moins l’an dernier, et ça, ça nuit à une jeune équipe. Ce n’est pas un bon exemple. » – Steve Bégin

Cela dit, l’analyste n’écarte pas totalement l’idée d’un retour. Il préfère que l’organisation évalue d’abord ce que le natif de Tampere peut apporter cette saison avant de trancher sur son avenir à Montréal. Sa potentielle prolongation dépendra non seulement de ses exigences salariales, mais aussi du nombre d’années qu’il souhaite obtenir. Une entente à long terme pourrait nuire au développement de jeunes talents qui cognent à la porte du circuit Bettman, en bloquant des postes clés au sein du top-6.

En conclusion, l’ancien numéro 22 du Tricolore a reconnu qu’il aimerait voir Laine connaître du succès. Les marqueurs naturels sont rares au sein du CH, et une bonne campagne du Finlandais pourrait profiter au collectif. Rappelons qu’il a terminé la dernière saison avec le troisième meilleur total de buts en avantage numérique dans la Ligue nationale de hockey (LNH), une statistique qui avait poussé Kent Hughes à déclarer que les Canadiens n’auraient pas participé aux séries éliminatoires sans sa contribution.

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