On jase là. Si jamais les Canadiens de Montréal obtiennent Noah Dobson et que celui-ci empoche un salaire annuel de 10 millions de dollars, Kent Hughes devra octroyer un salaire similaire au prodige Lane Hutson. Les deux brigadiers deviendraient donc mieux rémunérés que Nick Suzuki, ce qui pourrait créer un certain malaise. Quoique Suzuki, comme bon leader, accepterait certes un tel scénario. Je vous le répète, on ne fait que jaser… pour le moment!
Je ne souhaite pas entrer dans un combat de coqs à savoir qui détient le meilleur «up-side» entre Dobson et Hutson, mais, logiquement, ils sont deux joueurs d’exception. Ils sont assurément différents comme joueur, mais si l’un mérite 10 millions de dollars annuellement, l’autre en mérite autant. Une campagne de 66 points et une attitude exemplaire, ça vaut son pesant d’or.
Hutson demeure un «gamer» hors pair, lui qui est en mesure de créer la différence dans les moments forts. Défensivement, grâce à sa combativité et sa hargne, il se débrouille plutôt bien. Lorsqu’il crée une bévue, il trouve toujours un moyen afin de réparer celle-ci le plus rapidement possible. Le diminutif numéro 48 demeure un travailleur acharné qui ne chôme jamais et qui ne prend aucune pause pendant la saison régulière.
Dans le cas de Dobson, c’est un «stud». Il est apte à cueillir entre 50 et 70 points, sans omettre son niveau d’énergie plus grand que nature. Dobson peut carrément coucher sur la glace, jouer près de 40 minutes, et ne pas être au bout du rouleau malgré tout. C’est un pilier autour de qui bâtir, surtout qu’il n’a que 25 ans et non 35.
Au final, si Hughes se permet les services d’un joueur de la trempe de Dobson, le CH passera automatiquement à une autre étape. Le processus augmentera d’un seul coup et donnera des éléments pour amener un joueur de centre pouvant jouer le rôle de second pivot.
