Cette lutte opposant les Canadiens de Montréal aux Capitals de Washington reprendra mercredi soir, en direct du Capital One Arena. Au moment de composer ce bref billet, le club de Martin St-Louis tire de l’arrière 1-3 dans cette série émotive et très physique. Des joutes en séries, c’est plus ardu et ça prend un peu plus de courage collectif, selon Martin St-Louis, afin de braver la tempête.
«Je dirais que c’est la même chose, mais le prix est plus élevé sur le plan physique, ça prend peut-être un peu plus de courage collectif pour gagner en séries.» – St-Louis
Le type de courage déployé par Alexandre Carrier ou Josh Anderson, par exemple, est certes une source d’inspiration pour l’unité ornée de bleu, de blanc et de rouge. Carrier est tellement efficace, qu’il est rapidement devenu la cible des Capitals de Washington, se retrouvant ainsi à l’infirmerie à la suite du coup d’épaule illégale livrée par Tom Wilson.
Le CH se débrouille somme toute correctement au niveau physique, mais ça prendrait un peu plus de soldats en mesure de supporter Anderson, Carrier ou Kaiden Guhle. Un Michael Pezzetta, par exemple, est conçu pour ce type de série à caractère très physique. Comme stipulé lors d’un texte matinal: octroyer six minutes à Oliver Kapanen, ou à Michael Pezzetta, dans une valse comme celle-ci, j’opte pour le Pezz.
Autre chose que je tenterais également serait d’utiliser davantage les atouts d’Anderson lors de ce type de bataille, lui qui carbure à cette essence abrasive. Coach St-Louis devrait lui permettre de jouer une moyenne de 17-18 minutes, ce qui aiderait assurément la Sainte-Flanelle à tenir son bout davantage devant une formation aussi lourde et robuste que les Caps.
Au fait, le message de St-Louis au sujet de l’épice que ça prend en éliminatoire demeure général, mais j’ai l’impression que c’était un petit dialogue subtil livré à ses poulains.
