© Jean-Yves Ahern-Imagn Images

CH : Le pire contrat de chaque décennie depuis 1990

Picture of La Poche Bleue

La Poche Bleue

Picture of La Poche Bleue

La Poche Bleue

PARTAGER

On a souvent vanté les talents de Kent Hughes pour négocier des contrats depuis son arrivée à la tête des Canadiens de Montréal. Que ce soit pour prolonger des ententes avec des athlètes déjà en place ou pour attirer de nouveaux patineurs par le biais du marché des agents libres, il a rarement été reproché d’avoir été trop généreux, tant en durée qu’en montant. Cela dit, l’histoire « récente » du CH a connu son lot de contrats discutables.

Voici quatre joueurs, choisis par décennie depuis les années 1990, dont le rendement a déçu avec la Sainte-Flanelle malgré des pactes lucratifs accordés par le Canadien de Montréal ou une autre équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH).

1990 – Trevor Linden

En 1999, le Bleu-Blanc-Rouge a acquis Trevor Linden des Islanders de New York avec un contrat de quatre ans d’une valeur de 14 millions de dollars. Même si ce contrat n’avait pas été négocié par le directeur général du Tricolore de l’époque, il a été considéré comme l’un des moins bons de l’organisation. Durant son passage à Montréal, Linden a été freiné par les blessures : il n’a disputé que 50 matchs pour 30 points au cours de sa première saison, puis 33 points pour 57 duels l’année suivante. Les Canadiens ont manqué les séries lors de ces deux campagnes.

© Lou Capozzola-Imagn Images

2000 – Scott Gomez

Scott Gomez a rejoint le Canadien en juin 2009, alors qu’il lui restait encore plusieurs années d’un contrat de sept ans d’une valeur de 51,5 millions signé avec les Rangers de New York. Avec un salaire annuel de 7,35 millions, les attentes étaient énormes : le CH espérait qu’il devienne un pilier offensif aux côtés de Brian Gionta. Mais les résultats n’ont jamais suivi. En trois saisons à Montréal, Gomez n’a inscrit que 21 buts et est surtout resté dans les mémoires pour une disette de 60 matchs sans marquer, entre 2011 et 2012. Son rendement, très en deçà de son salaire, l’a rapidement fait devenir un symbole des pires contrats de l’histoire du club. En janvier 2013, le Canadien a mis fin à l’expérience en rachetant son entente, tournant la page sur un passage coûteux et décevant.

© Kevin Hoffman-Imagn Images

2010 – Karl Alzner

Le 1er juillet 2017, Marc Bergevin a octroyé un pacte de cinq ans, totalisant 23,125 millions de dollars à Karl Alzner. Cherchant à stabiliser la ligne bleue, le CH n’a pas hésité à signer cet arrière reconnu pour son jeu défensif et sa capacité à bloquer les tirs. Cependant, dès sa deuxième saison, Alzner a été souvent laissé de côté et a même été relégué au Rocket de Laval. En 2020, le Canadien a racheté son contrat. En 95 matchs avec Montréal – ses derniers dans le circuit Bettman -, il n’a récolté que 13 points.

© Jean-Yves Ahern-Imagn Images

2020 – Brendan Gallagher

Les Canadiens ont prolongé Brendan Gallagher pour six ans, à la hauteur de 39 millions de dollars le 14 octobre 2020. L’organisation voulait conserver le leader offensif et énergique, reconnu pour son engagement sur la glace. Toutefois, au fil des saisons, sa production a diminué – comme en témoigne sa récolte de seulement 14 points en 37 matchs lors de la campagne 2023‑24 – et son rôle a été réduit. Son contrat, combiné à une clause de non-mouvement limitant les échanges, a pesé lourd sur la masse salariale. Néanmoins, grâce à son rôle de mentor auprès des jeunes joueurs de l’organisation, l’investissement de 6,5 millions par année a été un peu moins problématique.

© David Kirouac-Imagn Images

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *