Lorsque je cogite un brin, parce que ça m’arrive parfois, je m’arrête sur Sam Bennett comme option potentielle pour le poste de deuxième pivot au sein des Canadiens de Montréal. Bennett possède exactement les atouts que le bleu-blanc-rouge recherche afin de corriger l’aspect abrasif de sa structure. Souvenez-vous que, chez les Panthers de la Floride, le tout a tourné en faveur de cette formation lorsque Bennett et Matthew Tkachuk (un peu plus tard) sont débarqués au sein de ce clan.
Cette année, lors du calendrier 2024-25, Bennett a connu sa meilleure cueillette offensive à raison de 25 buts et 51 points en 76 duels. Il a aussi passé 90 minutes au cachot, donné un total de 145 coups d’épaule et bloqué 45 rondelles. On parle ici d’un joueur inestimable, lui qui devient tout un gamer lorsqu’une partie compte réellement. D’ailleurs, lors de cette présente danse printanière, Bennett a fait scintiller la lumière rouge à quatre reprises, en plus de récolter deux mentions d’aide, en six duels.
Mais, effectivement, il y a un bémol concernant Bennett !
Si jamais Kent Hughes décidait de l’amener dans ses rangs, il devra éviter de lui déposer un accord à long terme en raison de son état physique. Il n’a peut-être que 28 ans, mais son style de jeu devient très difficile pour un corps humain, le faisant vieillir plus rapidement…
Voici d’ailleurs le discours de Tony Marinaro au sujet de la petite peste des Cats:
«Sam Bennett est un deuxième joueur de centre idéal pour n’importe quelle équipe de la Ligue nationale. Le problème avec Sam Bennett […], on imagine qu’il veut un contrat à long terme, avec le genre de hockey qu’il joue, on peut déjà penser que les dernières années seront difficiles. Il va être magané, il va être blessé, la voiture sera dans le garage!»
Tony n’est forcément pas dans le champ gauche, mais, malgré cette donnée, je demeure persuadé que Bennett décrochera une partie de la lune s’il se retrouve officiellement sur le marché à compter du 1er juillet.
