Les Canadiens de Montréal se pavanent avec cinq gains consécutifs, une cueillette réalisée en raison de l’attitude de «battant» de ce groupe. Comme Martin St-Louis l’a souligné lors d’un entretien avec les médias, ce n’est pas toujours parfait, mais l’équipe se bat à chacun des matchs. Les trios et les paires défensives se battent à chacune de leurs présences. Cette attitude est très payante pour le bleu-blanc-rouge.
Cette mentalité se présente également lors des séances d’entraînement, comme on a pu le constater lors de la pratique de mercredi, alors que Juraj Slafkovsky et Patrik Laine se sont tiraillés.
Selon le rapport déposé par le journaliste Jonathan Bernier, cette scène s’est produite pendant un exercice en fond de territoire, alors que Slaf en a mis un peu trop, ce qui n’a certes pas plu à Laine. En raison de cette intensité, le numéro 92 s’est retrouvé étendu sur la patinoire, faisant ainsi monter sa frustration d’un cran, voire deux.
Patty, visiblement outré, s’est dirigé vers le banc avec une frustration palpable, ce qui a rendu l’attaquant de puissance du CH mal à l’aise, évidemment. Une fois le retour de Laine sur la surface givrée, Slaf a tenté de jacasser avec Laine, mais ce dernier ne voulait rien savoir.
Oups! 😬https://t.co/v5w28a0kDV
— TVA Sports (@TVASports) March 6, 2025
Ce genre de situation arrive somme toute régulièrement lors des entraînements, que ce soit à Montréal ou ailleurs, puisque le hockey demeure un sport physique et, surtout, très émotif. À partir de là, je suis persuadé que Laine finira par accepter les excuses de Slaf, qui s’entraîne exactement comme il joue dernièrement, soit la pédale au plancher.
Notons que les soldats de Martin St-Louis se retrouvent actuellement du côté d’Edmonton, alors que ceux-ci lutteront contre les «pauvres» Oilers jeudi soir, à compter de 21 heures. Si je mentionne «les pauvres Oilers», c’est en raison de la tenue actuelle de ce groupe (trois gains à leurs dix derniers duels).