Quand Brad Marchand a quitté les Bruins de Boston dans les dernières minutes de la date limite des échanges en mars 2025, plusieurs observateurs ont été surpris. Beaucoup s’attendaient à ce qu’il reste au Massachusetts, étant donné son rôle de capitaine et sa place parmi les figures emblématiques de l’équipe.
Cela dit, malgré cette croyance populaire, les Panthers de la Floride ont saisi l’occasion et ont contacté Don Sweeney pour connaître le coût d’une potentielle acquisition de Marchand, qui s’est révélée n’être qu’un choix conditionnel de deuxième tour. Trois mois plus tard, Marchand a contribué à offrir une deuxième Coupe Stanley consécutive aux Panthers, totalisant 20 points en 23 matchs éliminatoires.
Si plusieurs ont célébré le nouveau sacre du numéro 63, d’autres ont réagi avec plus de retenue. Patrice Bergeron, grand ami du natif d’Halifax, a admis avoir éprouvé des émotions partagées en voyant le petit attaquant mettre la main sur la coupe en juin dernier, lors d’un entretien avec Sébastien Deschambault du LNH.com.
« C’est sûr que c’était un peu doux-amer comme sentiment. Je suis vraiment content pour lui, mais c’est certain que ça fait drôle de le voir soulever la Coupe avec une équipe différente. Ça reste un moment spécial, de gagner la Coupe plus vieux, maintenant qu’il a une famille et des enfants. Il va pouvoir vivre ça avec eux. » – Patrice Bergeron
Bergeron ne s’en cache pas : il a vécu un mélange d’émotions en voyant Marchand soulever la Coupe en Floride 😅
— LNH (@LNH_FR) August 16, 2025
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Le sentiment d’amertume de Bergeron face au succès de son ancien coéquipier a été accentué par le fait qu’il l’ait remporté avec une formation considérée depuis plusieurs années comme l’un des principaux rivaux des Bruins.
« C’est sûr que c’est une équipe qu’on a souvent affrontée au cours des dernières années et qui nous a donné du fil à retordre. » – Patrice Bergeron
Malgré cette gamme variée d’émotions, le sextuple récipiendaire du trophée Selke s’est réjoui pour son ami et a reconnu que les Panthers représentent la puissance dominante du circuit Bettman, une suprématie démontrée tout au long des dernières campagnes et confirmée lors de leurs deux victoires en finale de la Coupe Stanley.