Le dossier contractuel de Lane Hutson alimente l’actualité entourant les Canadiens de Montréal depuis plusieurs mois déjà. Chacun y va de son avis sur la durée idéale de l’entente, le montant qu’il devrait toucher et le moment opportun pour conclure cet accord.
Or, bien qu’il soit éligible à une prolongation depuis le 1er juillet, aucun pacte n’a encore été officialisé. Rien d’alarmant pour l’instant, puisque le jeune défenseur demeure sous contrat pour une autre saison. Toutefois, cette inactivité soulève certaines interrogations : les négociations stagnent-elles ou les deux parties prennent-elles simplement leur temps afin d’en tirer le maximum?
Tony Marinaro, qui avait déjà émis une hypothèse à ce sujet il y a quelques jours, a abordé la question avec Pierre McGuire lors de son passage à son balado jeudi. Pour l’ex-recruteur de la Ligue nationale de hockey (LNH), la principale raison de ce délai serait liée à la nouvelle convention collective qui entrera en vigueur à partir de la saison 2026-2027.
« C’est parce qu’une nouvelle convention collective vient d’être signée. Et si on regarde ce qui s’est passé récemment dans les nouvelles, Jackson Blake, en Caroline, ils n’étaient pas obligés de lui offrir un contrat maintenant. Il lui restait encore une année sur son entente d’entrée. Plutôt que de lui proposer un contrat basé sur la prochaine convention collective, qui commencera dans un an et demi ou deux, ils lui en ont offert un basé sur l’actuelle. Ils ont donc pu lui donner huit ans. Dans la prochaine convention, on ne pourra offrir que sept ans. » – Pierre McGuire
Maintenant que cette convention collective est entérinée depuis le 8 juillet, McGuire croit que la direction du Tricolore cherchera à conclure une entente à long terme avec Hutson afin de le conserver à Montréal aussi longtemps que possible.
« Je dirais que, pour un joueur comme Lane Hutson, les Canadiens vont dire, dans un avenir rapproché : .” On va régler ça, on veut lui offrir huit ans, on veut le garder le plus longtemps possible et on veut qu’il sache à quel point on l’apprécie. On va négocier un contrat avec lui avant même la fin de son contrat d’entrée.” » – Pierre McGuire
Cela dit, si l’organisation souhaite réellement retenir les services du numéro 48 pour une période de huit ans, il y aura un prix à payer. L’ancien entraîneur des Whalers de Hartford précise que, pour y parvenir, le club devra faire de lui le défenseur le mieux rémunéré de l’équipe, surpassant les 9,5 millions de dollars par saison de Noah Dobson.
