Au-delà des incontournables Connor McDavid et Leon Draisaitl, un autre joueur clé s’illustre dans le parcours des Oilers d’Edmonton en séries : le vétéran Corey Perry. Véritable guerrier, l’attaquant livre bataille chaque soir avec une intensité remarquable, n’hésitant jamais à se sacrifier devant le filet adverse. Son engagement total et son expérience des grands moments en font un atout précieux dans cette conquête printanière.
Les efforts de Corey Perry ne passent pas inaperçus, ni sans récompense. À 40 ans, l’attaquant ontarien récolte les fruits de son engagement, tant sur la glace qu’au niveau financier. Bien avant le début des séries éliminatoires, il avait déjà commencé à toucher des bonis liés à son contrat.
En saison régulière, Perry a encaissé une prime de 150 000 $ après avoir disputé plus de 15 matchs. Ensuite, selon les informations de Puck Pedia, il a ajouté 50 000 $ à sa fiche lorsque les Oilers ont atteint la troisième ronde des séries. Une autre tranche de 50 000 $ s’est ajoutée avec la qualification d’Edmonton pour la finale de la Coupe Stanley.
Ces montants sont toutefois conditionnels à sa présence sur la glace : pour être admissible à ces bonis, Perry devait avoir pris part à plus de 50 % des matchs de chacune de ces étapes, ce qu’il a fait avec brio.
Les Oilers pourront payer ces montants à l’ancien du Canadien de Montréal dès la saison prochaine, étant donné qu’ils ont déjà dépassé le plafond salarial. Ce montant, qui s’ajoutera sur la prochaine masse, pourrait légèrement compliquer les choses lorsqu’ils voudront offrir de nouveaux contrats.
À la fin de cette course aux grands honneurs, le #90 deviendra, une fois de plus, agent libre sans restriction. Les Oilers voudront-ils le garder parmi leurs rangs ou bien Perry tentera-t-il sa chance ailleurs ?
À suivre…
