Après un départ difficile en séries éliminatoires face aux Kings de Los Angeles, les Oilers d’Edmonton ont rapidement redressé la barre. Battus lors des deux premiers affrontements du tournoi printanier, Connor McDavid et sa bande n’ont plus subi deux revers consécutifs depuis. En fait, depuis le 25 avril – date du troisième match contre les Kings – les représentants de l’Alberta n’ont encaissé que deux défaites : une face aux Golden Knights de Vegas, l’autre contre les Stars de Dallas.
Le quatuor composé de McDavid, Leon Draisaitl, Evan Bouchard et Ryan Nugent-Hopkins mène l’offensive avec brio, jouant un rôle central dans le succès collectif d’Edmonton. Mais ils ne sont pas seuls à tirer l’équipe vers le haut. Véritable vétéran des séries, Corey Perry continue de se démarquer. À 40 ans, il fait preuve d’un acharnement remarquable, et ses efforts portent leurs fruits. Depuis le début de la valse 2025, il a inscrit six buts – un total qui le place au sixième rang parmi tous les athlètes du circuit, et au deuxième chez les Oilers, derrière Draisaitl.
Cela dit, faire scintiller la lumière rouge au printemps n’a rien de nouveau pour Perry. Depuis les séries 2019-2020, il a enregistré 24 filets, un rendement qui le classe 19e parmi tous les joueurs ayant disputé des matchs éliminatoires durant cette période. Il devance ainsi plusieurs marqueurs d’élite, comme Evgeni Malkin (4), Sidney Crosby (5), Mitch Marner (8), Alex Ovechkin (12) et Auston Matthews (16). Il faut toutefois préciser qu’il a participé plus de rencontres qu’eux.
Depuis l’an 2000, Perry a pris part à 230 duels en séries – un sommet parmi tous les hockeyeurs actifs durant cette période, et le septième plus haut total de l’histoire de la LNH – Chris Chelios occupe la tête avec 266 apparitions. À lui seul, Perry a joué plus de matchs éliminatoires que n’importe quelle formation de la LNH depuis le début du millénaire.
Cette vaste expérience explique en grande partie pourquoi il parvient encore à produire dans les moments cruciaux. C’est aussi ce qui pousse tant d’équipes à vouloir s’attacher ses services chaque fois qu’il devient agent libre.
