© Perry Nelson-Imagn Images

Corey Perry porté par un objectif bien simple

À 40 ans, Corey Perry n’a toujours pas tourné la page sur le hockey professionnel. Malgré le poids des années, le vétéran conserve son amour du jeu et demeure redoutablement efficace dans un rôle un peu plus effacé qu’à ses débuts. Après deux saisons passées en Alberta avec les Oilers d’Edmonton, il prendra la direction de la Californie pour porter l’uniforme des Kings de Los Angeles lors de la campagne 2025-2026.

Même à son âge, Perry n’a pas l’intention de lever le pied. Il vise toujours les grands honneurs, lui qui a vu la Coupe Stanley lui échapper lors de ses cinq dernières participations à la finale (2020, 2021, 2022, 2024, 2025). Et à l’entendre, ce n’est certainement pas le temps qui ralentit ses ambitions, comme il l’a confié à TSN.

« Si on regarde ces 5-6 ans, dans les séries qui viennent de passer, je me suis senti à mon mieux. J’ai encore l’ardeur au travail et la compétitivité, ainsi que le désir de me présenter à la patinoire quotidiennement. Il s’agit d’une raison importante expliquant pourquoi je continue. Cela vous motive et vous rend davantage affamé. C’est ce que je veux : soulever la coupe une fois de plus. Mon enfant voit ce qui se passe. Le faire pour lui serait très spécial.» – Corey Perry

En optant pour les Kings, Perry s’est joint à une formation qui aspire sérieusement aux grands honneurs. Toutefois, Los Angeles devra d’abord surmonter un obstacle qui le hante depuis plusieurs saisons : franchir la première ronde des séries éliminatoires. Lors de leurs quatre plus récentes participations au tournoi printanier, les hommes de Jim Hiller ont plié l’échine – chaque fois face aux Oilers d’Edmonton, l’ancienne équipe de Perry. Cette année, avec un alignement bonifié et un savant mélange de vétérans et de jeunes talents, les attentes sont très hautes à Los Angeles.

Perry a paraphé un contrat d’un an d’une valeur de 2 millions de dollars avec les Kings le 1er juillet. Lors de la dernière campagne, il a inscrit 30 points en 81 matchs de saison régulière, en plus d’en ajouter 14 en 22 rencontres éliminatoires.

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