Avec le but que Leon Draisaitl a inscrit jeudi soir, un lien s’est aussitôt dessiné entre les Canadiens de Montréal de 1993 et les Oilers d’Edmonton de 2025. Le lien en question: l’attaquant de puissance arborant le numéro 29 est désormais associé à jamais à un attaquant de puissance qui a longtemps arboré le numéro 17 au sein de la LNH, soit John LeClair.
LeClair, à l’époque de son éclosion, s’est permis d’inscrire deux buts en prolongation lors de la série finale de la Coupe Stanley contre les Kings de Los Angeles. Dans le cas de Draisaitl, il détient deux buts en période de surtemps lors de cette série opposant ses Oilers aux Panthers de la Floride. Il faut noter aussi que Don Raleigh a réussi cet exploit avec les Rangers de New York en 1950, prouvant qu’une telle performance est rare.
Players to score 2 Overtime goals in one #StanleyCup Final series
— Sportsnet Stats (@SNstats) June 13, 2025
Don Raleigh 1950 Rangers
John LeClair 1993 Canadiens
Leon Draisaitl 2025 Oilers pic.twitter.com/ftLiAtGDaW
Contrairement à l’an dernier, alors qu’il a connu toute une disette au niveau des buts lors de la finale de la Coupe Stanley, Draisaitl est davantage en santé et ça parait sur la carte de pointage. Depuis l’amorce de cette finale, il présente une fiche de quatre buts et sept points en quatre duels. Il détient évidemment deux buts gagnants, soit les deux filets qu’il a inscrits en overtime.
Depuis l’amorce de ce parcours éliminatoire 2025, Draisaitl s’impose tel un chef d’orchestre avec une cueillette de 32 points, incluant 11 buts, en seulement 20 rencontres. Évidemment, avec son coéquipier Connor McDavid, il figure au sommet des pointeurs lors de cette valse printanière. Lorsque le monstre à deux têtes est aussi impérial, les Oilers se retrouvent en excellente posture.
Est-ce que les Oilers réussiront à renverser la vapeur et rafler les honneurs de cette série? Avec une égalité de 2-2, tout est encore possible pour que ce groupe ramène Lord Stanley chez lui, au Canada.