Guillaume et Max ont reçu Gino Rosato au podcast de La Poche Bleue, mercredi soir. Rosato a fait son entrée chez Ferrari en 1991. Trente ans plus tard, il fait partie de l’équipe de gestion à titre de secrétaire général de la grande famille de la Scuderia Ferrari.
Jamais Rosato aurait pensé faire carrière chez Ferrari dans le monde de la course automobile. Tout a commencé lorsqu’il était âgé de 18 ans et que son patron d’un hôtel de Montréal, où il travaillait pendant le Grand Prix du Canada, lui a demandé d’aller prêter main forte à Ferrari en raison d’une blessure au chef cuisiner de l’écurie qui s’était blessé.
Depuis ce temps, il n’a jamais lâché Ferrari. Ou plutôt, Ferrari ne l’a jamais lâché. Né d’un père italien et d’une mère québécoise, Rosato parlait déjà trois langues : le français, l’italien et l’anglais. Il a donc grandement aidé l’équipe au niveau de la traduction. L’année suivante, le Québécois a rejoint l’écurie et il travaillait dans la logistique.
« Avec le temps, les rôles ont changé. Chef logistique pendant deux ans de temps, [je me suis aussi occupé] de la sécurité. J’en ai tellement fait que je n’ai même pu honte, je dis au monde que je nettoyais les planchers. Doucement, je suis monté dans le top management de Ferrari », a mentionné Rosato en parlant de son parcours.
Max lui a alors demandé ce qu’il faisait maintenant chez Ferrari :
« Il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas parler. C’est comme un peu dans une chambre des Canadiens [de Montréal], je suis un homme derrière la scène. Dans le management, ils savent ce que je fais et ils savent que je suis là. Mais j’ai un rôle assez particulier dans un milieu où le 3/4 des choses ce passe en arrière. Il y a beaucoup de fantômes entourant une décision et, moi, je suis un de ces fantômes-là. »
On peut comprendre qu’il occupe un rôle assez secret chez Ferrari. Il travail dans l’ombre pour mener à grand la Scuderia.
Voici l’entrevue complète réalisée avec le haut placé de Ferrari :
Voici la biographie de Gino Rosato :
