Un peu plus tôt aujourd’hui, mon collègue Jeff Drouin rapportait que l’entraîneur-chef des Stars de Dallas, Peter DeBoer, avait été relevé de ses fonctions par la haute direction. Cette décision surprenante survient malgré le fait que DeBoer ait récemment mené son équipe en finale de l’Association de l’Ouest. Depuis son arrivée à la barre des Stars, il avait accompli un travail remarquable, dirigeant la formation texane vers trois finales de conférence consécutives. En trois saisons, il a compilé une fiche impressionnante de 149 victoires, 68 défaites et 29 matchs perdus en prolongation, témoignant d’une constance et d’une efficacité notables derrière le banc.
À peine la journée terminée que certains noms commencaient déjà à circuler pour remplacer Peter DeBoer. Selon le journaliste Andy Strickland, Jay Woodcroft serait l’un des candidats les plus convoités. Le directeur général des Stars, Jim Nill, aurait d’ailleurs consulté son bon ami Ken Holland, un grand partisan de Woodcroft, pour obtenir son avis. Toujours selon Strickland, Nill n’aurait probablement pas pris la décision de congédier DeBoer sans avoir un plan en tête.
Bien évidemment, l’organisation des Stars cherchera vraisemblablement à rencontrer plusieurs entraîneurs présentement sans emploi afin d’explorer toutes ses options.
Cela dit, difficile de ne pas sentir qu’il y a anguille sous roche derrière ce congédiement. Voir un entraîneur possédant une fiche aussi impressionnante être remercié de manière aussi soudaine soulève inévitablement des questions. Une telle décision laisse croire qu’il y avait peut-être des tensions en coulisses ou un désalignement entre la direction et l’approche de Peter DeBoer. Quoi qu’il en soit, ce départ ne semble pas uniquement lié aux résultats sur la glace.
