Avec le repêchage et le marché des joueurs autonomes qui sont à nos portes, le journaliste Frank Seravalli a établi une liste de 25 hockeyeurs qui pourraient potentiellement changer d’adresse et deux d’entre eux appartiennent actuellement au CH.
Le premier des deux est un nom qui revient depuis quelque temps déjà pour deux raisons : son contrat et ses performances.
Vous l’aurez peut-être deviné, mais on parle ici de David Savard. À 33 ans, l’arrière entame la dernière année de son contrat, qui lui rapporte 3,5 millions de dollars. Pour un joueur avec son expérience, qui apporte autant sur la glace qu’en dehors, c’est une entente très avantageuse. Les équipes intéressées par son acquisition peuvent être des prétendantes à la Coupe Stanley ou en phase de reconstruction. Il pourrait aussi bien renforcer une défense de haut niveau que guider le développement des jeunes au sein d’une formation moins bien classée, comme il le fait actuellement à Montréal.
Quel serait l’intérêt du Tricolore à s’en débarrasser alors qu’il joue un rôle crucial dans le développement des jeunes? Voici ce que Frank Seravalli avait à dire à propos de sa situation :
« Les Canadiens auront besoin de Savard et de son expérience pour encadrer les jeunes défenseurs, mais ils ont un surplus à la ligne bleue et plusieurs espoirs qui s’en viennent à droite. Le CH va écouter les offres pour Savard, et ce, même si l’équipe finit par le garder, quitte à préparer le terrain pour la prochaine date limite des transactions » – Frank Seravalli
Le deuxième joueur du Bleu-Blanc-Rouge à être mentionné dans la liste est l’attaquant Christian Dvorak. Son passage à Montréal a été marqué par des blessures récurrentes, l’empêchant de véritablement s’établir comme un pilier. Acquis en 2021 contre un choix de première ronde et un choix deuxième ronde, l’ancien des Coyotes n’a jamais pu disputer une saison complète, manquant près de 100 matchs au cours de ses trois années dans la métropole.
Seravalli a souligné que le centre ne fera plus partie de l’effectif du CH à court ou moyen terme. Si ce n’est pas cette année par le biais d’une transaction, cela arrivera lorsqu’il deviendra agent libre à la fin de la campagne 2024-2025.
« Il est clair que ça n’a pas fonctionné pour Dvorak à Montréal. […] Le CH va passer à autre chose d’une façon ou d’une autre, que ce soit à l’aide d’une transaction ou lorsqu’il deviendra joueur autonome sans compensation. » – Frank Seravalli
Dans son contrat, qui lui rapporte 4,45 millions de dollars annuellement, Dvorak bénéficie d’une clause de non-échange lui permettant de soumettre une liste de huit équipes auxquelles il ne veut pas être transféré.