Capture d'écran: RDS sur X

Échange de Ribeiro: Théodore ne mâche pas ses mots

Pour mettre davantage en lumière la date limite des transactions, replongeons dans les dessous du troc qui a fait passer Mike Ribeiro à Dallas.

Rappelons-nous, le 30 septembre 2006, Bob Gainey, DG du Canadien de Montréal à l’époque, a complété une des pires transactions de l’histoire du club au niveau hockey (sans oublier celle de Scott Gomez quelques années plus tard). En retour du centre québécois, le Tricolore avait acquis l’énigmatique défenseur finlandais, Janne Niinimaa, qui n’a joué que 41 matchs avec la Sainte-Flanelle, cumulant 3 aides.

Près de 20 ans après cette décision du CH, les gens en parlent encore, et c’est légitime, compte tenu du succès qu’a eu Ribeiro dans la LNH, notamment avec les Stars. Le Montréalais a quand même cumulé trois saisons de 70 points et plus avec la troupe du Texas, dont une de 83 points.

Questionné sur le dossier, l’ancien gardien et coéquipier de Ribeiro, José Théodore, a utilisé quelques commentaires honnêtes, quoique crus, afin d’exprimer à quel point cet échange a été mauvais pour le CH.

« Ça, c’était un échange de cul. Surtout quand tu regardes la carrière que Mike a eue par la suite. C’était un naturel. Il a duré plus longtemps que des gars qui étaient des machines d’entraînement. » – José Théodore

Ironiquement, le CH s’est cherché un premier joueur de centre durant tellement longtemps, et Théodore a tenu à le souligner très clairement.

« Pendant que le Canadien se cherchait des joueurs de centre, lui, il jouait à Dallas avec des attaquants de première qualité. Mike, c’était un gars de talent. Il jouait bien. Il n’y avait pas de raison de l’échanger contre Niinimaa. » – José Théodore

Notons que le cerbère francophone avait été échangé à l’Avalanche du Colorado, quelques mois plus tôt, lui qui était un grand ami de Ribeiro, surtout lorsque ceux-ci évoluaient ensemble avec le Canadien de Montréal. Ça lui passe encore de travers dans la gorge, selon toute vraisemblance.

On salue l’honnêteté et la transparence du cerbère francophone, soit un tempérament que l’on reconnaît bien chez lui.

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