Chaque saison, la Ligue nationale de hockey (LNH) est marquée par des sagas entourant des équipes et des joueurs. L’une des plus notables en 2024-2025 concerne la relation entre J.T. Miller et Elias Pettersson, alors qu’ils évoluaient ensemble avec les Canucks de Vancouver. Je fais référence au passé, car, comme vous le savez, l’athlète américain a rejoint les Rangers de New York le 31 janvier. Vancouver a dû faire un choix entre les deux joueurs afin de restaurer l’harmonie dans le vestiaire, et Patrik Allvin a décidé de conserver Pettersson.
Cependant, après plus d’un mois, il est légitime de se demander si ce choix était réellement le bon. Depuis la transaction, les trajectoires des deux attaquants se sont nettement différenciées. En dix matchs avec les Rangers, J.T. Miller a inscrit 12 points, le deuxième meilleur total de l’équipe sur cette période.
De son côté, Elias Pettersson n’a récolté que deux points en neuf rencontres, avec un différentiel de -4. Pire encore, il n’a enregistré que cinq tirs au but sur cette séquence, soit moins de lancers que de points pour Miller. Dans la première année de son immense contrat de huit saisons à 11,6 millions de dollars par an, les performances du Suédois sont loin des attentes. Actuellement, il ne cumule que 35 points en 54 matchs.
Cela dit, une campagne ne définit pas une carrière, et on espère que Pettersson saura redresser la barre. Après tout, le centre a déjà signé deux exercices avec 89 points ou plus. Son agent, Pat Brisson, a mentionné récemment que le joueur avait rencontré des difficultés dans sa préparation physique cet été, ce qui pourrait expliquer ses problèmes actuels.
Souhaitons que la décision de privilégier la jeunesse à l’expérience ne se retourne pas contre Allvin et les Canucks dans les années à venir.
