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Ekblad et Maurice ont appris à aimer Marchand

Nous, les partisans et les blogueurs, nous nous faisons une idée sur la personnalité des joueurs en les observant sur la surface glacée et lors des quelques minutes qu’ils offrent en entrevue. Par contre, est-ce la solution pour juger l’être humain qui se cache derrière le joueur de hockey? La réponse est non, puisque les deux personnalités sont parfois bien différentes, comme c’est le cas avec Brad Marchand, par exemple.

Cet ancien membre des Bruins de Boston est détesté à travers la ligue, encore plus du côté de Montréal, étant des rivaux directs des Oursons. Qui ne déteste pas Marchand parmi les lecteurs? Tout le monde, excepté Gildor Roy et les autres adeptes des Bruins de Boston. Avant son arrivée chez les Cats, les joueurs dans ce vestiaire floridien n’étaient pas des fanatiques du numéro 63, mais, aujourd’hui, l’histoire est bien différente.

Aaron Ekblad s’est d’ailleurs prononcé au sujet de Marchand, indiquant à quel point celui-ci était une personne exemplaire à l’extérieur de la patinoire:

«Bonne personne, c’est plaisant d’être autour de lui. C’est un bon joueur de poker aussi.»

À l’instar de Matthew Tkachuk et Sam Bennett, Marchand joue un style dérangeant, intimidant et abrasif, ce qui fait de lui un mal-aimé à travers tout le circuit. Cependant, ces trois-là demeurent des humains exemplaires, comme l’a judicieusement déposé Paul Maurice, le pilote en chef des Panthers de la Floride.

«Ces trois hommes sont fantastiques pour soutenir le personnel, les thérapeutes, les entraîneurs, les agents de bord… toutes les personnes qui aident notre équipe, mais qui ne sont pas devant la caméra. Ils sont fantastiques à regarder. Ils font de nous de meilleures personnes juste en les regardant.» – Maurice

Je crois qu’il est capital d’indiquer que Marchand était très impliqué au sein de la communauté à Boston, que Tkachuk soutient plusieurs causes discrètement et que la passion de Bennett est de trouver des refuges aux animaux dans le besoin. Ces facettes-là, peu de gens en sont conscients et je crois qu’il demeure important d’en parler davantage.


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