L’organisation des Canadiens de Montréal nous a habitués avec ses questions très particulières aux espoirs. Lorsque la direction rencontre les espoirs de demain afin de tester le «caractère» et «l’attitude» de ceux-ci, des questions très pointues y sont déposées pendant l’entretien. De cette façon, on peut comprendre de quelle façon les jeunots répondent face à l’adversité, aidant ainsi le CH dans sa prospection.
À ce sujet, Anthony Martineau (TVA Sports) se retrouve du côté de Buffalo afin de participer au combine de la LNH, et, lors de certains dialogues avec des prospects, certains lui ont indiqué à quel point l’organisation des Canadiens se permettait des questions difficiles et pas évidentes.
Voici la question «bizarre» que pose la direction du bleu-blanc-rouge aux espoirs:
«Tu croises Nick Suzuki au Casino à 3h du matin et Martin St-Louis te demande le lendemain si tu l’as vu. Tu réponds quoi?»
La meilleure façon de répondre demeure la vérité. Comme la direction pose cette question, c’est que les gens en place sont au courant que tu y étais… Alors aussi bien dire que tu y étais et que tu t’es amusé avec le capitaine. La vérité peut faire mal sur le coup, mais elle se doit d’être dite dans de telles circonstances.
La pression de Montréal est énorme, donc la direction doit s’entretenir de façon différente avec les espoirs qui passent devant eux. Cole Caufield est passé par là jadis et, aujourd’hui, il joue (déjà) un rôle de leader avec l’organisation de la Sainte-Flanelle.
Bref, je serais vraiment curieux de connaître l’identité du joueur qui a signalé cela à Anthony Martineau. Selon moi, il doit avoir les mêmes origines que nous, donc parler la langue de Molière.
