Filip Eriksson n’est pas le nom le plus connu dans l’univers des espoirs des Canadiens de Montréal. Pourtant, ce centre suédois de 20 ans, repêché en sixième ronde (165e au total) en 2023, ne cesse de progresser à un rythme encourageant. Sa courbe de développement lui a d’ailleurs permis de décrocher, en mai dernier, une entente avec le Luleå HF, champion en titre de la Ligue élite suédoise (SHL).
Lorsque la nouvelle a été annoncée, plusieurs observateurs se demandaient s’il serait en mesure à franchir un nouveau cap en rejoignant une organisation reconnue pour son excellence et la qualité de son environnement de travail, un contexte idéal pour perfectionner son jeu.
Alors que la campagne de la SHL est maintenant vieille de deux rencontres, le constat est clair : le changement d’air lui réussit. Dès son premier match contre les Redhawks de Malmö, Eriksson a explosé offensivement avec quatre points, dont un tour du chapeau. Ce seul duel lui a permis de marquer plus de buts qu’au cours de tout son exercice 2024-2025 avec les Lakers de Växjö. Mardi, face au Brynäs IF, il a poursuivi sur sa lancée en amassant trois passes dans une victoire de 7 à 5. Résultat : sept points en seulement deux parties, déjà mieux que ses six points récoltés en 37 affrontements l’an dernier.
Lié contractuellement en Suède jusqu’en 2027, Eriksson demeure un espoir intriguant pour le CH. Certes, deux rencontres ne suffisent pas à définir une saison, mais s’il maintient ce niveau de jeu, Kent Hughes pourrait envisager de lui proposer une entente avec l’organisation montréalaise tôt ou tard. Le défenseur suédois serait d’ailleurs en mesure de parapher son contrat d’entrée dès le printemps prochain, et ce, avant l’échéance de son pacte actuel dans son pays natal.
