Pierre-Luc Dubois, NHLPA

EXCLUSIF – « L’échange de Dubois ne devrait pas tarder »

Pierre LeBrun a rapporté hier que Pierre-Luc Dubois ne voulait pas signer de nouveau contrat avec les Jets, signifiant son départ imminent de Winnipeg.

La Poche Bleue a donc contacté une source bien au courant du dossier pour avoir l’heure juste. Et, en effet, LeBrun disait vrai.

« Dubois voit qu’il lui reste un an avant de devenir joueur autonome sans compensation et il ne veut pas signer de contrat à long terme à Winnipeg, avoue notre source. Ça veut carrément dire qu’il aimerait choisir où il veut jouer. Il est un peu comme tous les joueurs: il a hâte de signer un contrat à long terme et d’assurer son avenir. À l’époque, Columbus lui avait offert huit ans, Winnipeg l’a fait aussi. Il a hâte que ça se fasse, mais ça ne se fera pas à Winnipeg. »

Ok, Dubois ne veut pas signer de contrat à long terme avec les Jets, mais pourquoi ne pas accepter l’offre qualificative de 6 M$ et, ensuite, peut-être être échangé à la date limite si les Jets ne sont pas dans le portrait des séries ou encore quitter comme joueur autonome, à l’été 2024?

« Que tu sois une personne ordinaire ou un joueur de la LNH, tu veux de la stabilité dans ta vie. C’est juste ça. Il ne veut pas signer un an à Winnipeg pour ensuite partir. Il veut un long contrat tout de suite », répond cette source, qui ne craint pas que la réputation de Dubois soit ternie à travers la LNH en raison de son départ de Columbus en janvier 2021, puis, possiblement, de Winnipeg, deux ans et demi plus tard.

« Adam Fox a été repêché par Calgary, mais il a dit non aux Flames, rappelle-t-il. Ils l’ont échangé en Caroline et il a dit non aux Hurricanes. Il a dit qu’il voulait aller à New York, point final. Et il n’avait pas encore joué un match dans la LNH! Tous les joueurs sont différents. Dubois commence à penser à long terme, à où il veut élever ses enfants, à dans quel genre de ville il veut vivre. Les gens oublient ça, mais un match de hockey, ça dure trois heures. Il en reste 21 par jour. Tu veux les passer où? »

Quelle est sa valeur?

En couple avec une Américaine native de Detroit depuis plusieurs années, Pierre-Luc Dubois semble donc décidé à quitter Winnipeg, après y avoir connu la meilleure saison de sa carrière, soit 63 points (27-36) en 73 matchs.

À 25 ans et du haut de ses 6’3’’ et 215 lb, il pourrait rapporter gros aux Jets. Quoi exactement? Dur à dire.

« Il y a combien d’équipes dans le panier? S’il y en a plusieurs, ça aide les Jets, car il pourrait y avoir surenchère, analyse notre source. Si on restreint le nombre d’équipes candidates, ça n’aide pas les Jets. C’est donc très difficile de déterminer la valeur de retour d’un Pierre-Luc Dubois. »

Quant à savoir quand la transaction pourrait se faire, ça ne devrait pas tarder, souligne notre contact. C’est qu’en plus de Dubois, le directeur général Kevin Cheveldayoff a plusieurs autres dossiers chauds à régler, notamment ceux de Mark Scheifele, Blake Wheeler et Connor Hellebuyck, à qui il reste tous seulement une année de contrat.

À Montréal?

Évidemment, plusieurs partisans du Canadien aimeraient voir Dubois aboutir à Montréal. Pour que ça arrive, Dubois devra accepter une prolongation de contrat de moins de 7 875 000$ par saison, le standard en attaque fixé par Nick Suzuki. Comme Cole Caufield a fait plus tôt cette semaine.

Dubois est-il prêt à faire ce « sacrifice »? Kent Hughes le voit-il dans sa soupe, malgré la présence de Suzuki (23 ans) et de Kirby Dach (22) comme potentiels centres 1 et 2 pendant des années?

Non, le dossier Pierre-Luc Dubois n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre.

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