À l’approche de la saison 2025-2026, une question demeure : où en est réellement Filip Mesar dans l’échiquier du Canadien de Montréal ? Choix de première ronde en 2022, l’attaquant slovaque peine à s’imposer comme un espoir prêt à franchir le prochain cap.
Après une saison difficile avec le Rocket de Laval, marquée par deux blessures sérieuses – une déchirure ligamentaire à la cheville et un problème à l’épaule – Mesar n’a pu disputer que 42 matchs, récoltant 18 points. Un recul par rapport aux attentes, lui qui avait commencé la campagne dans un rôle offensif important.
Malgré ces contretemps, Mesar garde confiance. «L’organisation mise sur beaucoup de joueurs, la concurrence est forte. Tout dépend du jeu de chacun. Ceux qui font bien obtiennent du temps de jeu. Il n’y a pas de favoritisme, a-t-il ajouté. Atteindre la LNH reste ma principale source de motivation et je veux réaliser mon rêve. C’est proche mais en même temps loin.» a-t-il déclaré au site slovaque Dennik Sport.
À 21 ans, il n’a toujours pas disputé de match dans la LNH et la compétition est féroce au sein de l’organisation montréalaise. Plusieurs jeunes attaquants frappent à la porte et le Tricolore dispose déjà d’une profondeur intéressante à l’aile. Juraj Slafkovsky, son compatriote, s’est établi à Montréal, tandis que d’autres comme Joshua Roy, Owen Beck ou encore Sean Farrell continuent de progresser.
Mesar aura fort à faire au camp d’entraînement pour se démarquer. Même s’il devait entamer la saison à Laval, sa meilleure carte pourrait être la patience, combinée à une saison complète et productive. En l’absence de blessures, son talent pourrait lui permettre de rattraper le temps perdu.
Pour l’instant, la LNH reste à portée de main… mais encore hors d’atteinte. Le chemin vers Montréal est sinueux, mais pas impossible. Tout dépendra de sa capacité à rester en santé et à s’imposer dans un système où les occasions sont rares mais précieuses.
