Kent Hughes en a surpris plus d’un dans son bilan de mi-saison, lorsqu’on lui a demandé de nous fournir sa définition du mot développement.
« Je l’ai dit à mon arrivée, je ne crois pas que le développement n’est réservé qu’aux jeunes, a commencé par dire le DG. Tout le monde peut s’améliorer. C’est pour ça qu’Adam Nicholas, Scott Pellerin et Marie-Philip Poulin, quand elle est disponible, sont autour de l’équipe. Le développement peut prendre différentes couleurs. Quand on parle de Slaf [Slafkovsky], il doit apprendre à définir son jeu. Il a un talent naturel, tout le monde le voit, et il a un physique spécial. Il y en a d’autres, comme Kaiden Guhle, que tu sais exactement déjà quel genre de défenseur il va être. Ça ne veut pas dire que Guhle ne devra pas devenir plus constant…
« Le joueur que j’ai remarqué, dans les derniers 10 ans, qui a été le meilleur à s’améliorer, c’est Brad Marchand. J’ai vu beaucoup [de matchs] des Bruins vu que je vivais à Boston [et qu’il était l’agent de Patrice Bergeron]. Des fois, tu vois ça d’un joueur: tu vois quelque chose une fois et tu ne le revois pas à nouveau. Mais quand je le voyais de Brad Marchand, je savais qu’on était pour le voir encore et que ça deviendrait quelque chose de régulier dans son jeu.
« Plus qu’on va avoir des joueurs capables de continuer à ajouter à leur jeu, de jouer avec leurs forces et de les améliorer, je pense qu’on va avoir du succès dans une couple d’années. »
Marchand: la grand éclosion à 28 ans
Les jeunes joueurs du Canadien doivent donc s’inspirer de Brad Marchand. Plusieurs fans du Canadien doivent avoir avalé leur gorgée de coke de travers en lisant ça!
Repêché au troisième tour en 2006, Marchand a disputé sa première saison complète dans la LNH uniquement en 2010-2011, à 22 ans. Et ce n’est que six ans plus tard qu’il est devenu un joueur d’un point par match.
La patience, mesdames et messieurs, la patience.