Plusieurs équipes ne se remettraient pas de la perte de joueurs comme Max Pacioretty et Andrei Svechnikov, mais pas les Hurricanes de la Caroline.
Très bien dirigés, les Canes — les visiteurs à Montréal samedi — continuent à gagner même depuis que Svechnikov a vu sa saison se terminer, le 11 mars dernier (genou).
Pacioretty, lui, n’a joué que cinq matchs avec la Caroline, dont aucun depuis le 19 janvier. Ça va prendre un miracle pour le revoir en séries.
Malgré tout, personne ne veut affronter l’équipe de Rod Brind’Amour, qui trône au sommet de la division Métropolitaine, un point devant les Devils et cinq devant les Rangers, qui ont tous les deux joué un match de plus.
Le rendement des Hurricanes impressionne non seulement parce que Pacioretty et Svechnikov sont absents, mais aussi parce que Sebastian Aho (63 points) et Teuvo Teravainen (36) ne connaissent pas une aussi bonne saison que par le passé.
Solide Top 4
Martin Necas compense, avec 68 points, la meilleure production de sa jeune carrière. Brent Burns, 55 points, est également un gros plus en défense.
Parlant de défense, avec Burns, Brett Pesce, Jaccob Slavin et Brady Skjei, les Hurricanes sont équipés pour veiller tard en séries.
Surtout si Frederik Andersen, blessé et limité à 29 départs cette saison, joue comme il en est capable.
Manque de punch offensif, mais…
Même sans Pacioretty et Svechnikov, les Hurricanes ont les éléments pour faire un bon bout de chemin en séries. Assez pour remporter une première coupe Stanley depuis 2006, comme certains leur prédisaient en début de saison?
Peut-être pas. Ils manquent un peu de punch offensif, contrairement aux Bruins, Maple Leafs, Lightning, Oilers et Devils de ce monde.
Mais ne dit-on pas que c’est la défense qui gagne les championnats?
Les gardiens des Hurricanes
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