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« Il veut tellement que tout le monde performe. » – David Savard

La brillante et longue carrière de David Savard appartient désormais au passé. Après avoir évolué pendant 14 saisons dans la Ligue nationale de hockey (LNH) et disputé un total de 932 matchs, le vétéran défenseur entame aujourd’hui un nouveau chapitre de sa vie. Ce tournant s’est amorcé après l’élimination des Canadiens de Montréal, survenue le 30 avril dernier.

Profitant de son temps libre, le récent retraité a choisi de rendre visite à Max Lapierre lors de La Poche Bleue mercredi. L’ancien numéro 58 du Tricolore s’est ouvert sur de nombreux thèmes durant son entrevue avec Max, parmi lesquels sa carrière, ses mentors, et son expérience montréalaise, entre autres. Il a également abordé « l’effet Martin St-Louis » : ce phénomène qui a redonné à plusieurs athlètes, dont Patrik Laine, un véritable plaisir de jouer. Grâce à son approche unique et à son profil atypique de joueur et d’entraîneur, St-Louis a contribué à faire de Montréal une destination de choix pour les futurs agents libres, selon plusieurs observateurs.

Interrogé à ce sujet, Savard a confirmé que les événements récents dans la métropole et la présence du coach québécois auront un impact positif sur l’attraction des joueurs autonomes, et ce, dès la prochaine période de signatures estivale.

« C’est un gars qui a une tête de hockey incroyable. On le sait par la carrière exceptionnelle qu’il a eue. Il ne l’a pas eu facile. Son gabarit représentait un gros désavantage, surtout à l’époque où il a joué. C’est un gars qui a travaillé extrêmement fort, et ça n’a pas changé : il va continuer de trouver des solutions. […] Il se met dans la situation. […] Il aime tellement les gars, il aime tellement le hockey, il veut tellement que tout le monde performe qu’il va tout faire en son possible pour t’aider, pour te mettre dans des situations qui ont du sens. » – David Savard

Selon ses propres mots, c’est l’approche humaine de Martin St-Louis – une façon de se mettre à la place de ses joueurs – qui expliquerait pourquoi ces derniers aiment tant évoluer sous ses ordres. C’est aussi ce qui pourrait inciter certains agents libres à considérer sérieusement une signature avec les Canadiens de Montréal. Reste à espérer que l’enthousiasme suscité par le légendaire numéro 26 se traduira concrètement lorsque le 1er juillet arrivera et que, si tel est le souhait de Kent Hughes, des joueurs d’impact choisiront de s’amener dans la métropole.

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