
Une chose est certaine : le travail de Pascal Vincent à la barre du Rocket de Laval, dans la Ligue américaine de hockey (LAH), ne passe pas inaperçu. Malgré une campagne marquée par de nombreuses blessures et plusieurs rappels de joueurs clés par le grand club, l’entraîneur québécois est parvenu à guider son équipe vers la conquête du trophée Macgregor-Kilpatrick, remis à la formation ayant terminé au sommet du classement général de la LAH.
Son succès attire inévitablement l’intérêt. L’homme de 53 ans suscite l’attention de plusieurs organisations de la Ligue nationale de hockey (LNH) en quête d’un nouvel entraîneur-chef pour la saison prochaine. Toutefois, ces équipes devront patienter. L’ancien pilote des Blue Jackets de Columbus souhaite se consacrer pleinement au parcours éliminatoire du Rocket avant d’envisager son avenir.
Cela dit, selon Mathieu Dandenault, Vincent devra mener Laval jusqu’à la finale pour maximiser ses chances d’obtenir un poste dans le circuit Bettman. Invité jeudi au balado La Poche Bleue Blanc Rouge, l’ancien joueur des Canadiens de Montréal a partagé son point de vue.
« Je pense que Pascal doit se rendre en finale. Il a un bon nom, il a réussi à coacher Columbus. […] Avec son titre d’entraîneur de l’année, peut-être qu’on va lui donner une opportunité, mais s’il se rend en finale ou en demi-finale, sa feuille de route sera assez bonne pour avoir une chance. » – Mathieu Dandenault
Il va sans dire qu’une participation à la grande finale viendrait bonifier une saison déjà historique pour lui et le Rocket. Une telle présence lui permettrait d’ajouter des arguments de poids à son dossier afin de se distinguer des nombreux autres candidats de qualité disponibles. Le Rocket de Laval s’est qualifié pour la finale de division et fera face aux Americans de Rochester.
Au moment d’écrire ces lignes, plusieurs équipes de la LNH n’ont toujours pas nommé leur prochain pilote. Les Penguins de Pittsburgh, les Canucks de Vancouver et le Kraken de Seattle sont sans entraîneur-chef, tandis que d’autres organisations – comme les Bruins de Boston, les Blackhawks de Chicago et les Flyers de Philadelphie – misent sur un coach par intérim.
