Jeff Gorton affrontait les médias jeudi après-midi (15 heures) et le vice-président exécutif des opérations hockey a répondu le plus honnêtement possible aux journalistes présents devant lui.
Évidemment, les médias voulaient en savoir davantage au sujet de la rumeur qui circule concernant les deux choix de premier tour qui seraient sur le marché. Moins volubile que son acolyte Kent Hughes, Gorton s’est contenté d’indiquer que son équipe analysait toutes les opportunités.
«Je ne voudrais pas donner de pourcentage, mais nous avons des conversations pour faire ces choses, mais est-ce que cela en vaut la peine? Et est-ce que cela correspond à ce que nous essayons de construire?» – Gorton
Sans aucune surprise, la réponse offerte par Gorton est très évasive… Il ne rentre pas dans les détails, il répond avec des questions et il ne dit rien de vraiment nouveau.
La gang médiatique s’est également penchée du côté des transactions, à savoir si le marché était actif et si le Tricolore préparait une petite surprise à ses amateurs.
«Il y a certainement beaucoup de conversations en cours dans la ligue. La différence, aujourd’hui, c’est qu’il y a un certain nombre d’équipes qui essaient vraiment de franchir une nouvelle étape. Il y a probablement moins de vendeurs que d’habitude à cette période de l’année.» – Gorton
Les vendeurs sont donc rares au moment d’écrire ces quelques lignes, ce qui rend la besogne de Hughes encore plus colossale, lui qui tenterait visiblement de bouger ses pions 16 et 17 afin d’ajouter un morceau important à son attaque.
Gorton a également indiqué que, lors d’un repêchage, l’important n’est pas la nationalité, mais le rendement d’un joueur sur la surface glacée. Par exemple, Justin Carbonneau est Québécois, mais cette donnée ne lui donne pas plus de chances pour autant. S’il remplit les cases du CH à tous les niveaux comme joueur de hockey, il se retrouvera au sommet de la liste.
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