La relève des Canadiens de Montréal n’a rien à envier à celle des autres formations de la Ligue nationale de hockey (LNH). Autant dans l’alignement actuel que dans le bassin d’espoirs, plusieurs jeunes joueurs possèdent le potentiel nécessaire pour devenir des vedettes du circuit Bettman. Parmi eux, Michael Hage, Jacob Fowler et, bien entendu, Ivan Demidov retiennent particulièrement l’attention. Ce dernier est d’ailleurs considéré comme le joyau de l’organisation montréalaise et plusieurs le voient déjà comme le prochain grand attaquant de la Sainte-Flanelle.
Avec ses performances impressionnantes en 2024-2025 dans la Ligue continentale de hockey (KHL) – 54 points en 71 rencontres avec le SKA Saint-Pétersbourg – et les promesses entrevues lors de ses premiers pas avec le CH, tout porte à croire que les espoirs placés en lui sont fondés. Demidov pourrait bien devenir une pièce maîtresse du succès du Tricolore au cours des années à venir.
Cela dit, évoluer à Montréal, le marché le plus passionné de toute la LNH, représente un immense défi pour un jeune joueur. La pression y est constante, et même si elle ne l’a pas encore vraiment touché, l’ailier russe connaîtra inévitablement quelques passages plus ardus au fil de son développement. Il devra composer avec les nombreuses critiques à son égard et apprendre à les surmonter. Même les plus grandes vedettes passent par là. Il pourrait d’ailleurs vivre ses premiers moments plus compliqués dès la saison prochaine.
Conscient de cette réalité, Anthony Martineau a récemment demandé à Jonathan Huberdeau, un ancien troisième choix au total lors du repêchage de 2011, quel conseil il donnerait à Demidov à l’aube de sa campagne recrue.
« Tu as été repêché pour une raison. Reste fidèle à ça. Ne te concentre pas sur ce que les gens disent, même si c’est compliqué parfois dans un gros marché. Il sera électrisant dans la LNH. » – Jonathan Huberdeau
Son message est clair : demeurer patient et garder confiance en ses moyens. C’est en appliquant ce principe que le Québécois a remporté le trophée Calder en 2012-2013, grâce à une récolte de 31 points en 48 matchs avec les Panthers de la Floride. Demidov, jusqu’à présent, a déjà démontré de belles choses à Montréal, avec deux points en autant de rencontres de saison régulière.
