Juraj Slafkovsky a démontré, dernièrement, qu’il était dans un état de frustration élevé, cassant son bâton sur le banc, alors que Martin St-Louis lui a fait réchauffer celui-ci. Ses camarades Nick Suzuki et Cole Caufield ont d’ailleurs pris quelques secondes afin de consoler le numéro 20, qui n’est pas dans ses meilleures dispositions au moment de composer ce billet.
Lorsqu’un entraîneur passe un message à l’un de ses soldats, ça peut effriter un brin la relation, donc qu’en est-il de cette relation entre Slaf et Martin St-Louis? La connexion entre les deux hommes semble toujours se situer à un bon endroit, ce qui n’est pas très surprenant.
Voici le dialogue de Slafkovsky à ce sujet, lui qui a prêté sa plume au site de la LNH:
«J’ai une bonne relation avec mon coach. Il me teste assez souvent, il veut me pousser. Je ne suis pas toujours le joueur le plus facile. Mais je dirais que j’ai la même passion que lui. Nous partageons aussi une autre chose : nous détestons perdre. Marty me donne des conseils, mais il écoute aussi mes recommandations. Il y a toujours un dialogue. J’ai parfois le sentiment que mon idée est meilleure, mais je dois admettre qu’il a plus souvent raison que moi! Il est un très bon motivateur. Je lui ai parlé souvent lors des dernières semaines.»
À travers son discours, le numéro 20 a souligné quelque chose de capital: «Quand j’oublie toutes les voix et que je me concentre uniquement sur les enseignements et les paroles de Marty, je redeviens le joueur que je désire être. J’aime ça quand j’entends les mots de Marty. Je dirais que ça me motive encore plus.»
Ce phénomène d’entendre plusieurs voix est appelé anxiété, que ce soit de la performance, passagère ou généralisée. Il est typique d’une personne qui vit un moment anxiogène. Ce n’est pas évident à casser, ça prend des consultations, des outils et/ou de bonnes discussions avec un entraîneur comme Martin St-Louis.
On peut donc saisir qu’en ce moment, Slaf n’entend pas uniquement la voix de MSL, ce qui le rend beaucoup moins efficace. Le moment où il retrouvera uniquement la voix de son coach, le moteur repartira.