Crédit : compte X de @khl_eng

KHL : Les aspects financiers ont dicté la décision de Bogdan Konyushkov

Jeudi, on apprenait que Bogdan Konyushkov, un espoir à la ligne bleue des Canadiens de Montréal, avait choisi de prolonger son séjour dans la Ligue continentale de hockey (KHL) en signant une nouvelle entente d’une saison avec le Torpedo de Nizhny Novgorod. Alors que son contrat initial devait prendre fin le 30 mai 2026, celui-ci est désormais reconduit jusqu’à la même date en 2027.

Bien que cette nouvelle puisse décevoir certains partisans – Konyushkov étant considéré comme un arrière prometteur -, il n’y a pas lieu de s’alarmer. L’organisation montréalaise compte actuellement un bon nombre de défenseurs talentueux dans ses rangs, ce qui aurait compliqué son intégration immédiate avec le Tricolore. Il aurait certes pu aider le Rocket de Laval. Toutefois, en demeurant dans la deuxième meilleure ligue au monde, il pourra continuer de se développer dans un environnement hautement compétitif, tout en bénéficiant de conditions de jeu similaires à celles de la Ligue nationale de hockey (LNH), puisque le circuit eurasien utilise maintenant des patinoires de dimensions nord-américaines.

Cela dit, pour ceux qui se demandaient pourquoi le jeune défenseur russe a choisi de repousser son adaptation au jeu nord-américain d’une saison, la réponse réside en grande partie dans les considérations financières. Comme l’indique Andrew Zadarnowski, Konyushkov empochera plus de 500 000 $ US en 2026-2027, soit environ 126 000 $ de plus que son revenu actuel. À titre de comparaison, s’il avait rejoint le giron des Canadiens dès juin 2026, il aurait dû signer un contrat d’entrée de deux ans, assorti d’un salaire limité à moins de 120 000 $ dans la Ligue américaine de hockey (LAH).

Reste à voir si l’attrait financier le poussera à prolonger encore son aventure dans la KHL à l’échéance de cette nouvelle entente. Ce ne serait pas une première : plusieurs joueurs russes – qui n’étaient pas nécessairement des vedettes – ont choisi de demeurer dans leur pays pour maximiser leurs revenus, plutôt que de traverser l’Atlantique pour un rôle dans un club-école.

Comme le souligne Marco D’Amico, si Konyushkov signe en 2027, il pourrait alors parapher un contrat d’un an qu’il pourrait « brûler » immédiatement.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *