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La différence majeure chez les Oilers d’Edmonton

Les Oilers d’Edmonton n’ont pas perdu de temps à se faufiler jusqu’à la finale de la Conférence de l’Ouest en envoyant les Golden Knight de Vegas en vacances plus tôt que tard. Ç’a donc pris six matchs pour éliminer les Kings de Los Angeles, puis cinq autres pour remporter la série face à Vegas. C’est simple. Le clan des Oilers demeure en mission depuis qu’il s’est incliné en finale de la Coupe Stanley, contre les Panthers de la Floride, le printemps dernier.

L’une des principales lacunes de cette formation demeurait le manque d’offensive en provenance de la profondeur du club. Tout tournait autour de Connor McDavid, Leon Draisaitl et Zach Hyman, qui fournissait des points à profusion sur la carte de pointage. Le monstre à deux têtes et Hyman ne pouvaient pas tout prendre sur leurs épaules, puisque, pour gagner, ça prend la contribution de plusieurs soldats au sein d’une unité. On ne se présente pas à la guerre avec seulement deux caporaux, n’est-ce pas?

Denis Gauthier se retrouve sur le même diapason au sujet des Oilers:

Cela dit, l’équipe a compris que cette facette était capitale pour amorcer cette mission de humer Lord Stanley. Depuis l’amorce des séries, McDavid affiche seulement trois buts, alors que Draisaitl (5), Corey Perry (5), Evander Kane (4), Connor Brown (4) et Evan Bouchard (4) ont tous plus de buts que le capitaine. D’ailleurs, contre les Knights, McDavid n’a fait scintiller la lumière rouge qu’à une seule reprise, laissant place à ses coéquipiers.

Perry est d’ailleurs un soldat qui contribue nettement offensivement, tout en jouant son rôle de petite peste à la perfection. Cette équipe est également somme toute abrasive avec un total de 416 coups d’épaule, dont 78 livrées par Hyman. Et avec plus d’options offensives, cette équipe est désormais mieux nantie pour lutter vers les grands honneurs. Les joueurs qui étaient là l’an passé ont assurément saisi que ça prenait un soupçon supplémentaire pour soulever ce fameux trophée argenté.

Tournons-nous vers les Oilers d’Edmonton, qui demeurent la meilleure formation canadienne, et l’équipe qui peut ramener Stanley au Canada.

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