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La fin d’une génération devant le filet

Pendant des décennies, le poste de gardien dans la LNH parlait souvent avec un accent québécois. En 2024-2025, ils étaient encore six à représenter la province sur la plus grande scène, mais à l’aube de la prochaine saison, cette réalité change radicalement.

Le plus récent à tourner la page, c’est Olivier Rodrigue. À 25 ans, après cinq saisons dans l’ombre avec les Condors de Bakersfield et un court passage chez les Oilers, le Chicoutimien a choisi de traverser l’Atlantique. Le HC Barys, en KHL, l’attend désormais, lui offrant un rôle à la mesure de ses ambitions.

Il n’est pas seul à quitter la scène nord-américaine. Marc-André Fleury a refermé un chapitre de 20 ans dans la LNH, tandis que Louis Domingue a lui aussi pris la direction de la Russie. Yaniv Perets et Devon Levi, eux, devraient commencer dans la Ligue américaine.

Au centre de ce virage, il reste Samuel Montembeault. Le portier du Canadien pourrait bientôt devenir le dernier représentant québécois dans les filets de la LNH. Un symbole puissant d’un changement d’ère, où la relève doit encore trouver son chemin pour succéder à une génération marquée par des noms comme Fleury, Luongo et Brodeur.

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