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L’ancien entraîneur-adjoint Charles Thiffault a demandé l’aide à mourir

Jeudi soir, sur les ondes de TVA Sports, Michel Bergeron a confirmé la triste nouvelle annoncée plus tôt par le chroniqueur des Coulisses du sport, André Rousseau : Charles Thiffault, son ancien acolyte derrière le banc des Nordiques de Québec de 1981 à 1984, a demandé l’aide médicale à mourir.

« Charles m’a appelé pour me dire qu’il avait demandé l’aide médicale à mourir. Ses jambes le faisaient souffrir énormément. Il était au point où il aurait dû se faire amputer une jambe. Il en a discuté avec son épouse et il s’est dit qu’à 87 ans, il a eu une belle vie. Il est très serein avec sa décision. » -Michel Bergeron

« J’ai vécu un choc quand il m’a appris ça. Charles a toujours eu une bonne santé. Il a toujours pris soin de lui. Ça me fait revivre tellement de souvenirs. On a passé 10 ans ensemble entre Québec et New York. » -Michel Bergeron

Le Tigre, issu du hockey de la LHJMQ, s’est rapidement lié d’amitié avec son entraîneur-adjoint, qui avait fait ses classes dans les rangs universitaires. À l’époque, l’harmonie entre ces deux associations n’était pas évidente, mais les deux hommes ont rapidement trouvé un terrain d’entente, se révélant complémentaires.

« Je ne savais pas trop à quoi m’attendre au départ parce qu’il provenait du hockey universitaire et moi du junior. C’était un peu la guerre entre les deux milieux. Charles était très technique et moi, j’étais motivateur. On avait chacun nos forces et on se complétait. Charles était pas mal plus calme que moi. On était tellement différents l’un de l’autre. Il était très discret. » -Michel Bergeron

Charles Thiffault, qui était adjoint à Jacques Demers en 1993, faisait partie de la dernière édition gagnante de la Coupe Stanley chez le Canadien de Montréal. Serge Savard avait d’ailleurs demandé l’avis de Michel Bergeron avant d’embaucher Thiffault, une situation plutôt cocasse, surtout considérant la rivalité féroce entre les Nordiques et les Canadiens à l’époque.

« Quand Pat Burns se cherchait un adjoint, il m’avait demandé mon avis sur Charles et je lui avais dit : tabarnouche, n’importe quand! De l’autre côté, je taquinais Charles. Je lui disais dit : Voyons donc Charlo, tu ne te souviens pas comment on les haïssait? » -Michel Bergeron

Nos pensées sont avec M. Thiffault et sa famille.

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